Miami prêt à réussir le triplé sans l’avantage du terrain

Sur son premier album, le groupe de Los Angeles « The Airborne Toxic Event » estimait que le « bonheur est sur-estimé. » Croire que celui du Heat passe par l’avantage du terrain l’est au moins tout autant, à écouter les cadres du vestiaires floridien. Miami a prouvé face aux Pacers qu’il était capable de défendre sa couronne en allant gagner à l’extérieur, ce n’est donc pas la perspective de peut-être jouer quatre matches dans le sud-Texas qui angoisse le double tenant.

« On sait que le basket c’est 5 contre 5 et pas 5 contre 25 000. On ne doit pas se laisser distraire par l’environnement extérieur et rester concentrer sur ce qui se passe sur le parquet », commente Ray Allen.

Jesus a assez de bouteille pour savoir que depuis le début des playoffs, « nous savions tous qu’il allait falloir gagner à l’extérieur pour gagner le titre. »

Aller chercher le Three Peat « on the road » ? Pas de souci selon LeBron James :

« Nous avons tous répondu présents depuis le début des playoffs. Nous avons relevé ce challenge, notre état d’esprit était préparé à démarrer et peut-être conclure sur le parquet des Pacers. Nous l’avons fait ».

Pour Shane Battier, »l’avantage du terrain est un avantage et un luxe. Cela nous a été bien utile l’an dernier. Mais ce n’est pas un facteur obligatoire pour aller au bout. Depuis que je suis ici, être capable de gagner à l’extérieur est une constante, un fil directeur ».

Sur les quatre dernières saisons, le Heat a remporté les trois séries qu’il a jouées sans avoir l’avantage du terrain: contre Indiana cette année, contre le Thunder en 2012 et face aux Bulls en 2011.

« Quand tu as l’avantage du terrain, tu es obligé de gagner chez toi, ça rajoute finalement plus de pression. Pour être champion, il faut gagner chez l’adversaire. L’avantage du terrain peut parfois être sur-estimé. »

Comme le bonheur…