Interview Boris Diaw: "L'expérience a payé en fin de match" • Basket USA

Pour sa première année chez les Spurs, il avait dû s’arrêter à Oklahoma City en finale de conférence… Pour sa troisième année, Boris Diaw a mis fin au signe indien en venant vaincre le Thunder sur son terrain pour accrocher un deuxième titre consécutif de meilleure équipe de l’Ouest. Avec 26 points, soit son meilleur score depuis janvier 2012, et en route pour ses deuxièmes finales NBA, Capitaine Babac nous a confié ses premiers mots à chaud.

Boris, quel est ton sentiment à la sortie de cette grosse victoire?

« On est content. On savait qu’il fallait qu’on gagne ce soir pour s’éviter la pression d’un match 7. On a réalisé une bonne deuxième mi-temps, et après en prolongation, l’expérience a payé. Manu a mis des gros shoots et Tim a aussi été présent. On a bien fini le match. L’expérience a payé. »

Et personnellement, tu nous sors aussi un gros match avec 26 points à 8/14 aux tirs. On sait que tu n’aimes pas trop parler de toi mais quand même…

« Oui, j’ai répondu présent. Je savais qu’on en avait besoin, surtout en deuxième mi-temps quand Tony ne pouvait pas jouer à cause de son problème à la cheville. J’ai eu davantage de responsabilités et la défense d’Oklahoma m’a quand même laissé pas mal ouvert donc j’en ai profité. »

Venir s’imposer à Oklahoma City pour rallier les finales NBA, c’est quand même très fort…

« Oui, c’est un gros soulagement. Aller en finale, ce n’est pas rien. C’est un peu différent par rapport à l’an passé parce que, personnellement, c’était ma première. Cette année, on est content bien sûr parce qu’on fait partie des deux dernières équipes encore debout. Mais ce n’est pas non plus une fin en soi. Maintenant, il faut aller gagner. »

Tu l’avais dit l’an passé après la finale: tu avais regretté de ne pas avoir plus tenté, plus pris de responsabilités. Là tu as mis tes paroles en actes.

« Oui, c’est comme ça que j’avais prévu les choses, comme ça que j’ai préparé ma saison régulière. Je voulais être plus agressif, pour pouvoir aider l’équipe quand elle en a besoin. »

On retrouve un peu le Babac de l’Equipe de France là?

« Oui, un peu [rires] »

Et juste un mot sur ces finales, des retrouvailles avec le Heat…

« Des retrouvailles oui. Il va falloir qu’on continue à jouer notre basket, comme tout au long de la saison régulière, en faisant moins d’erreurs encore. Car on sait que pendant les playoffs, les équipes haussent leur niveau de jeu. On a un peu de repos avant de reprendre… comme eux! On va essayer de faire mieux que l’an passé, c’est sûr! »

Propos recueillis à Oklahoma City