Kendrick Perkins, un C’s sous-côté

Les retrouvailles ont été belles. Humainement parlant. D’un point de vue statistiques également. Car collectivement, il n’y a pas eu de match entre les Celtics de Kendrick Perkins (14 pts, 11 rbds) et les Wolves d’Al Jefferson (20 pts, 11 rbds)). Jef’ et Perk, deux potes, deux frères. Deux chambreurs aussi. « Il a pompé certains de mes mouvements. Sur l’un d’entre-eux, je me retourne et lui dis « je savais que t’allais faire ça. » Il me répond, « oui mais tu peux pas l’arrêter«  ». Dans le vestiaire visiteurs de Boston, Jefferson s’est laissé aller à quelques confidences sur son ami. Un joueur dont Paul Pierce estime qu’il est l’un des pivots les plus sous-côtés de la ligue.

« On s’est vu hier soir et on a discuté de la nouvelle confiance offensive qui l’habitait. S’il continue comme ça, il sera All Star. Mais je ne suis pas surpris car je regarde les Celtics à la télévision dès que je peux, ils jouent souvent un jour avant ou après nous. Je le suis de très près. Et franchement, je trouve qu’il a été calme ce soir comparé à ce que je l’ai vu faire. Pour moi c’est un des meilleurs pivots de toute la NBA et pas seulement de la conférence Est. J’ai un respect fou pour Perk« .

Quasi au même moment, c’est Paul Pierce qui y a allait de son couplet pro-Perkins. « Tous les soirs il accepte le challenge de défendre sur des très forts joueurs au poste. Et il fait le job à chaque fois. Il ne reçoit pas tout le crédit qu’il mérite pour ce qu’il fait à cause Kevin, Ray et moi-même. Il est un des pivots les plus sous-côtés de la ligue. Il joue avec une énorme intensité tous les soirs, il est devenu très constant.«