Doc Rivers : « C’est le début d’un processus de guérison »

Vingt minutes avant son arrivée sur l’estrade, la salle de la conférence de presse affiche déjà complet. Depuis son communiqué de presse de la veille au soir, Doc Rivers a appris la décision d’Adam Silver de suspendre à vie Donald Sterling. Forcément, son commentaire était très, très attendu. Extraits.

« La décision prise est la bonne, elle est juste. C’est un exemple qui était nécessaire. J’en ai parlé aux joueurs, ils sont contents de cette résolution, c’est n’est pas la fin mais le début d’un processus de guérison, pour cette franchise et la NBA. La décision prise ce midi fera de la NBA une meilleure ligue (…) »

« On doit aller de l’avant, nous n’avons pas le choix. Mes joueurs n’ont rien fait mais ils sont contraints de répondre, en étant très attendus au tournant. Cette affaire est plus importante que le basket et ils ont fait au mieux au regard de la situation. Est-ce que eux comme moi ont raison de continuer à jouer ? Mon père, qui n’est plus en vie, m’aurait dit que dans l’adversité, la meilleure réponse est de faire son boulot du mieux possible. Pour moi c’est la meilleure décision car en plus, j’aime ces gars. Ai-je raison ou pas ? Je n’en sais rien. Je le répète, mes joueurs n’ont rien fait de mal et personne ne peut les vilipender pour continuer à jouer (…) »

« Tout le monde dans cette franchise veut savoir pour qui il travaille. La décision prise par la NBA est juste mais maintenant, la question est de savoir où va-t-on ? Si demain j’ai besoin de parler au patron, j’appelle qui ? Le plus vite la situation sera clarifiée, le mieux ça sera. Mais il faudra être patient (….)  »

« Savoir si je restais ou si je partais, je n’y ai pas pensé une seule seconde. Et puis franchement, le débat n’est pas sur moi et ne doit pas porter là-dessus. Je suis venu ici en toute une bonne foi et tout ce que j’ai demandé, on me l’a donné.  Je ne suis pas dans la position de menacer qui que ce soit, je veux juste coacher et que mes joueurs soient dans les meilleures conditions possibles. C’est le plus important. »

Propos recueillis à Los Angeles par Benjamin Adler.