Mike Woodson à New York, c’est donc terminé. Le désormais ex-coach des Knicks paie (seulement ?) une saison 2013-14 catastrophique, terminée sans playoffs. Mais avant cela, l’ancien coach des Hawks n’avait pas failli, permettant même à sa franchise de relever la tête après plusieurs saisons de galère.
Arrivé en mars 2012 après la démission de Mike D’Antoni, en pleine saison du lockout, il avait d’abord terminé sur 18 victoires en 24 matches de saison régulière. Puis, en playoffs, ses Knicks étaient tombés en cinq manches face au futur champion, Miami.
Une cassure au début de la saison 2013-14
La saison suivante, avec une équipe équilibrée et beaucoup de vétérans, Woodson confirme avec 54 victoires et 28 défaites et la seconde place de la conférence Est. Les Knicks ne perdent que très peu de ballons, défendent plus fort et Carmelo Anthony se comporte en leader. Jamais depuis plus de dix ans, ils n’avaient montré un aussi beau visage. Ils passent le premier tour contre les Celtics (4-2) puis tombent face aux Pacers en six matches.
Hélas, cette saison, rien n’a fonctionné. La défense n’a jamais été au niveau (4 points de différence entre 2013 et 2014), les blessures ont plombé le groupe et les recrues Metta World Peace et Andrea Bagnani n’ont pas donné satisfaction. Les Knicks terminent neuvième de la conférence Est, avec 37 victoires et 45 défaites.
Un bilan honorable
En deux saisons et demie, Mike Woodson a donc coaché les Knicks 188 fois en saison régulière pour un bilan de 109 vctoires et 79 défaites. En playoffs, c’est 17 matches, 7 victoires et 10 défaites et une seule série gagnée.
Il n’a donc pas à rougir de son bilan chiffré, et il a même les meilleurs résultats d’un coach des Knicks depuis Jeff Van Gundy. Mais le fait que les Knicks aient mis plus de 10 ans à gagner une série de playoffs pour, dès la saison suivante, ne pas être qualifiés n’a pas jouer en sa faveur. Surtout avec l’arrivée d’un nouveau président comme Phil Jackson, déterminé à s’entourer de techniciens qui connaissent sa manière de travailler.