Si Rajon Rondo n’a porté qu’un maillot dans sa carrière, son nom circule de temps de temps dans les rumeurs de transfert. Mais le meneur des Celtics, qui ne sait pas de quoi son avenir sera fait, avoue qu’il lui serait difficile de quitter un public aussi chaleureux et fidèle que celui de Boston.
« Ils sont là, toute l’année, jour après jour… et je sais que ça compte pour beaucoup dans le fait que les joueurs souhaitent rester ici. Alors qu’on vit une saison compliquée, ils sont là chaque soir, et on reste les leaders, ou presque, en terme d’affluence. »
Pour Rondo, le public est fidèle mais aussi exigeant et connaisseur.
« Ils connaissent le jeu, et on ne peut pas tricher avec eux. C’est pour ça que c’est sympa de jouer ici. Ça l’est d’autant que parfois on joue à l’extérieur devant 6 000 personnes, alors que nous, il y a 18 000 chaque soir ! »
Dernier arrivé à Boston, Joel Anthony compare les « Bostonians » aux supporters des Canadiens, l’équipe de hockey de Montreal.
« Comme eux, ils ont leur équipe dans le sang, et c’est pour ça qu’ils sont là tout le temps et depuis si longtemps. En hockey, Boston et Montreal sont des franchises qui existent depuis le début, et c’est évidemment une longue histoire. »
L’histoire des Celtics, c’est ce qui impressionne les recrues lorsqu’elles arrivent au TD Banknorth Garden.
« Il y a beaucoup d’histoire ici » confirme Jared Sullinger au Boston Herald. « Il y a 17 bannières. Il y a eu des joueurs de légende. C’est réputé pour être une ville sportive. »