17e victoire de suite des Spurs, contre les Pelicans

San Antonio continue sa série de victoires avec un succès facile à New Orleans, pourtant sur une belle dynamique de cinq succès d’affilée. Mais les Hornets étaient privés d’Anthony Davis et ils n’ont pas vraiment existé face à la machine Spurs.

Marco Belinelli termine meilleur marqueur avec 18 points mais ce qu’il faut retenir, c’est le collectif sans faille : 10 joueurs qui marquent et 24 passes sur 37 paniers !

Les Spurs ont marqué les premiers et ils feront la course en tête toute la partie. En quelques minutes, le match est plié. Car les Spurs sont en pleine forme et avec 17 points d’avance en milieu de premier quart-temps, cela semble (déjà) impossible de les faire douter et de revenir. Chaque ballon perdu des Pelicans se paye cash (28-15).

Forcement, ils lèvent le pied en second quart-temps et les débats s’équilibrent. Mais la maîtrise est totale chez les Spurs et grâce à Marco Belinelli, ils passent un coup d’accélérateur en fin de premier acte et les 17 points d’avance sont toujours là (52-35). Sans Davis et avec un Tyreke Evans qui arrose, New Orleans est orphelin, et bien triste dans le jeu.

San Antonio synonyme de sérénité, domination, facilité…

L’humiliation est évitée avec les 18 points de Brian Robert ou les 16 points d’Austin Rivers, qui permettent de remporter le troisième quart-temps 24-18. Mais sinon, rien à signaler, les Spurs sont toujours dominateurs, sereins (70-59). Tout doucement, sans forcer, avec des titulaires qui ont pu se reposer, les Spurs ont glissé vers une 17e victoire de suite (80-96).

En plus de continuer la course en tête de la ligue, les Spurs, avec 78.1% de victoire, pourraient entrer dans l’histoire en fin de saison en devenant la meilleure équipe de l’histoire à avoir perdu un match 7 la saison passée. En 2005-2006, les Pistons avaient terminé la saison avec 64 victoires (78%) après avoir perdu le Game 7 de 2005 contre les Spurs. La preuve que les Spurs sont bien décidés à y retourner, pour gagner.