Ses statistiques de début mars ont quelque peu chuté mais l’essentiel est là : Rajon Rondo est devenu une menace avec son shoot extérieur.
Une menace mais pas encore un danger car avec 37.5 % de réussite et 29.3 % à 3 points, ce n’est pas tout à fait ça. Mais le meneur des Celtics affiche une agressivité jamais vu dans son jeu. Il tente 2.7 shoots à 3 points par match, bien au dessus de son record, une tentative par match, en 2009-2010.
L’efficacité n’est pas toujours au rendez-vous mais Brad Stevens préfère retenir l’intention de vouloir faire mal avec des missiles de loin et le changement que les défenses doivent opérer.
« Ça change match par match et ce n’est pas un manque de respect. Mais, parfois, les défenseurs doivent choisir leur poison. C’est récurrent avec un bon joueur en face de soi. Sur les écrans, ils commencent à passer au-dessus, car ils savent qu’il est désormais très bon dans ces situations. Les intérieurs font aussi un superbe boulot pour lui offrir des angles de jeu », n’oublie pas de préciser dans le Boston Herald le coach des Celtics.
Le travail de Rajon Rondo va finir par payer et Brad Stevens a déjà des références en tête comme Jason Kidd ou Tony Parker. Des meneurs qui n’étaient pas considérés comme des shooteurs mais qui sont devenus très adroits au fil des années.
« Il travaille pour devenir meilleur. Actuellement, il n’est pas là où il voudrait être mais je pense qu’il peut être un bon shooteur. Un des exemples que je lui donne, c’est Kidd. Il n’a pas commencé sa carrière en étant connu comme un shooteur, mais il a fini avec une capacité à mettre tous les shoots ouverts. »
L’actuel entraîneur des Nets est effectivement le parfait exemple. Ses pourcentages à 3 points ont augmenté tout au long de sa carrière. Lors de ses sept premières saisons, il affichait 32.3% de moyenne à 3 points, 34.6% lors de sept suivantes et 35.8% lors des cinq dernières.