Phil Jackson : « New York est le meilleur endroit pour jouer au basket »

C’est sans discours rédigé, ni fiche, que Phil Jackson s’est présenté devant les journalistes de New York. L’ancien coach des Lakers et des Bulls a été très clair dans ses propos, et très motivé par sa mission.

Il a commencé avec le dur constat des Knicks à l’heure actuelle et la comparaison avec l’équipe des années 70, et ce qu’il veut installer dans cette franchise en péril.

« C’est une franchise qui a formé une équipe dans les années 60, pour durant 7-8 ans jouer un basket collectif et gagner deux titres. Construire une culture est devenu commun en NBA maintenant, mais c’est ça qui m’a fait venir ici. Il y a des choses que les joueurs doivent avoir : la sécurité d’être soutenu par le club, une bonne santé avec le moins de blessures possibles, un nouvel état d’esprit et un système, car je crois au système dans le basket, où les joueurs et le ballon bougent.  Ce sont des choses importantes pour moi. »

Ensuite, le nouveau président a pointé du doigt la presse new-yorkaise dont il a demandé le soutien.

« Cette franchise souffre depuis plusieurs saisons à cause de la presse, d’un manque de solidarité. Il faut accepter la relation avec les médias, mais je vous demande une chose : on va avoir une relation ouverte, qu’elle soit bonne. On a besoin de votre soutien et les fans ont besoin d’une atmosphère positive. »

Mercredi, il rencontrera les joueurs et le staff afin d’évoquer la fin de saison où les playoffs sont toujours possibles.

« Je vais voir l’équipe cette semaine, avant le match contre Indiana. Je vais parler à Mike Woodson car je veux qu’on fasse les playoffs cette saison, et on rediscutera après la saison. »

Le Zen Master a terminé ses quatre minutes de présentation avec une déclaration d’amour pour New York.

« On a une chance unique car c’est le meilleur endroit pour jouer au basket. J’ai commencé ma carrière ici et je sais que c’est une grande ville. En arrivant ici, un dirigeant m’a dit que New York n’est pas la ville la plus simple pour y vivre, mais que si je pouvais réussir ici, je pourrais réussir partout. Donc on va réussir ici. »