Gregg Popovich défend Patrick Beverley

Pas forcement très copain avec Russell Westbrook ni Damian Lillard, Patrick Beverley impose son attitude sur le terrain et en dehors.

Certains l’accusent même d’être un dirty player. Ses tentatives d’interception après le coup de sifflet, qui ont coûté une blessure au meneur d’Oklahoma City, ne plaident pas en sa faveur. Mais il peut compter sur un soutien de choix : Gregg Popovich.

« Je n’ai pas remarqué qu’il avait un sale comportement », pense-t-il pour Hang Time sur nba.com. « Quand on parle de Beverley, la première chose qui me vient à l’esprit, c’est sa monstrueuse défense. Il fait un travail remarquable. Mais rien de sale. »

Même quand cela blesse un joueur ?

« C’est arrivé, voilà tout. Ce n’était pas intentionnel. C’est un joueur agressif. Il touche, contre, va au contact… C’est ça être agressif sur un terrain. Être dirty, c’est quand les actions sont gratuites, quand cela n’apporte rien au jeu. On peut clairement voir la différence. »

On reconnaît bien l’ancien coach de Bruce Bowen, qui était un fantastique défenseur mais aussi un joueur fourbe, toujours à la limite.

« Bruce pesait 37 kilos, les gars contre qui il défendait environ 100 kilos. C’était un moucheron, le genre qui reste sur vous et vous rend dingue. Il comprenait parfaitement les espaces et avait de bons appuis. Il voulait vous faire passer une sale soirée. »

Popovich défend donc le joueur des Rockets car pour lui c’est un défenseur avant tout, qui utilise son physique pour réussir sa mission. Le coach des Spurs y voit une cible alors qu’il est essentiel d’avoir ce genre de joueur dans une équipe.

« Je détestais Danny Ferry avant de l’avoir dans mon équipe. Bill Laimbeer était le joueur idéal à détester pour les fans mais on voulait l’avoir dans son équipe. Car il vous aide à gagner. »