Les choses ont tourné à Portland. Equipe la plus clutch du début de saison, avec un Damian Lillard impossible à arrêter dans le « money time », les Blazers ont par contre énormément de mal depuis un mois.
Ils ont ainsi joué cinq matches serrés le mois dernier (deux points d’écart ou moins avec deux minutes à jouer) et ils les ont tous perdus. Cinq défaites au cours desquelles ils n’ont marqué que 6 de leurs 25 tirs dans les deux dernières minutes des rencontres, tout en commettant sept pertes de balle.
« C’est un problème », admet Terry Stotts. « Je dois faire un meilleur boulot pour mettre les gars en position. Une partie de mon métier, c’est de placer les joueurs dans les positions pour qu’ils réussissent. Dernièrement, ils ont raté des tirs, ils ont manqué de communication, ils ont perdu des ballons et pris des tirs compliqués. Mais au final, c’est de ma faute ».
Intelligemment, le coach tente de décharger ses joueurs de leur responsabilité, histoire qu’ils ne perdent pas confiance. La réalité, c’est que les Blazers sont moins adroits (1/6 pour Damian Lillard dans les deux dernières minutes lors de ces cinq défaites, 2/9 pour Wesley Matthews) et que le jeu de Portland est moins fluide en fin de match, peut-être parce que les joueurs réfléchissent trop.
En début de saison, le coach s’appuyait sur LaMarcus Aldridge, Damian Lillard, Wesley Matthews et Nicolas Batum pour surprendre ses adversaires. C’était l’une des forces des Blazers mais, aujourd’hui, c’est une faiblesse. Car dans le doute, il n’y a pas un joueur sur qui le coach sait qu’il peut compter.
« Le truc, c’est que j’ai confiance dans tous mes joueurs », assure-t-il. « Quand je mets en place un système en fin de match, c’est que j’ai confiance. Je pense qu’il faut offrir cette confiance aux joueurs ».
En espérant qu’ils la retrouvent ensuite de leur côté.