En double prolongation, un énorme Victor Oladipo gâche les 44 pts de Carmelo Anthony

Encore un match lâché par les Knicks, à croire qu’ils ne veulent pas aller en playoffs. À Orlando, New York avait une nouvelle fois le match en main mais l’incroyable, dans le mauvais sens du terme, s’est à nouveau produit pour la troupe d’un Carmelo Anthony pourtant brûlant (44 points, 11 rebonds).

Devant de six points à moins de deux minutes de la fin, les Knicks laissaient revenir le Magic, porté par un Arron Afflalo clutch, et concédait une prolongation. Carmelo Anthony perdait ainsi l’ultime ballon en marchant sur la ligne mais le pire était à venir. Dans le premier « overtime », Tyson Chandler dunkait pour offrir une avance peut-être décisive à ses troupes. Sauf que le ballon lui rebondissait sur la tête et que les arbitres refusaient le panier pour interférence offensive !

Obligé de jouer une deuxième prolongation, New York cédait finalement (129-121) face à un Victor Oladipo en furie et tout proche du « triple double » (30 points, 14 passes, 9 rebonds).

« C’est juste un autre match qu’on a laissé filer », se désespérait Carmelo Anthony. « Oladipo a été très fort lors des prolongations. Mais on a été incapable de faire des stops défensifs consécutifs en fin de match et on a perdu un nouveau match ».

Carmelo Anthony et les Knicks terriblement frustrés

Le constat de Carmelo Anthony est clair et précis. Même face à Orlando, l’une des pires équipes de la ligue et qui ne joue rien cette saison, même avec 44 points de son leader, même avec une adresse générale de 47,4% et une adresse à trois points de 44%, les Knicks n’arrivent pas à s’imposer.

Un constat d’échec cuisant pour Mike Woodson et ses troupes, perdus par un 10-0 terrible dans le dernier quart-temps alors que le Magic peut de son côté se réjouir. Agressif et altruiste, Victor Oladipo a sublimé l’hommage que son club rendait à l’un de ses plus beaux joueurs, Penny Hardaway. Avec sa partition, le rookie a montré toute l’étendue de ses possibilités, même s’il ne compte pas s’arrêter là.

« J’ai tellement progressé mais j’ai encore tellement de marge. Je peux aller beaucoup plus haut », confiait-il. « J’ai vraiment l’impression que je vois à peine à quel point je peux être bon. Je le pense vraiment ».