Forcément, lorsqu’on dispute 24 matches en deux ans et qu’on empoche parallèlement 22 millions de dollars, il faut s’attendre à quelques critiques, quelles soient justifiées ou non.
Andrew Bynum n’échappe pas à la règle mais ce qui est plus étrange, c’est qu’il n’a jamais vraiment tenté de s’expliquer ou de se défendre.
« Les gens ont leur propre opinion et je n’ai pas à y répondre, » assure-t-il au IndyStar. « Moi, tout ce que je peux faire, c’est jouer. »
Malgré une cote de popularité au plus bas, il continue d’afficher cet air détaché, même lorsqu’on évoque son départ de Cleveland.
« Ce n’est pas que cela n’a pas marché à Cleveland. C’est juste que ce n’était pas le genre d’atmosphère qui favorise une énergie positive ou qui donne envie de se défoncer. En fait, c’était simplement difficile. Il n’y a rien de plus à dire. Ils ont fait leur maximum pour moi et moi j’ai travaillé dur et j’ai retrouvé la forme. C’était ça l’objectif. »
« Je ne repars pas de zéro »
Si Bynum n’est pas le personnage décrit par ces détracteurs, ce n’est pas avec ce genre de discours qu’il parviendra à changer les opinions mais peut-être s’en moque-t-il après tout ?
En tout cas, c’est l’impression qu’il donne lorsqu’il déclare qu’il a passé le mois dernier, entre son départ de Cleveland et son arrivée à Indiana, à se reposer chez lui et qu’il s’est simplement maintenu en forme en mangeant correctement… sans s’entraîner.
« J’ai été sur la touche un bon moment mais ce n’est pas non plus la fin du monde, ni comme si je devais repartir de zéro. »
De quoi se demander si Bynum se donne-t-il un style ou bien s’il n’est pas déjà blasé à 26 ans avec ses 2 titres et ses 80 millions en poche.