Philadelphie – Atlanta : quelle leçon de (beau) basket !

Ah oui, maintenant on comprend ! Quoi ? Pourquoi Gregg Popovich a porté le deuil du départ de Mike Budenholzer. Élevé à l’école Spurs, l’ancien assistant de Pop réalise des prouesses sur le banc des Hawks. Même sans Al Horford et avec son effectif limité en CV ronflant, l’un des grands favoris au titre de COY continue de maintenir Atlanta aux sommets de la conférence Est.

Malgré Thaddeus Young (29 pts, 8 rbds, 5 steals), les Sixers subissent une leçon de basket devant le collectif géorgien, où onze joueurs scorent 5 pts et plus. Et où personne n’a joué plus de 27 minutes. Comme souvent depuis le début de saison, les Faucons bectent sans écueil une proie facile (125-99).

Michael-Carter qui ? Les Hawks se demandent encore. Le meilleur rookie de la ligue et successeur potentiel d’Oscar Robertson n’a pas vu le jour devant la défense concoctée par Budenholzer. Si OKC était aussi tombé dans le piège, Philly pouvait se douter que la soirée allait être compliqué. Surtout que si MCW termine avant « seulement » 17 pts, 5 assits et 4 rbds à 4/9 aux shoots, l’autre ancien élève du Pop, Brett Brown, a également assisté au festival de briques de son trio d’arrières Wroten-Anderson-Thompson: 3/26 !

En face, Elton Brand s’est rappelé au bon souvenir du Wells Fargo Center (18 pts, 8 rbds) alors que Mike Scott (18 pts) confirmait ses 13 pts de moyenne de janvier. Forcément, Philly a résisté sans jamais faire autre chose que d’écoper. Relégués à -12 à la pause, ils encaissent 38 pts et un -15 dans le troisième quart temps. L’affaire est close. En score 45 paniers sur 36 passes décisives et limitant Philly en dessous des 25 pts dans trois quart temps, Atlanta réussit un match à montrer dans toutes les écoles de basket.

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