Le jeu flamboyant des Wolves est très loin quand on voit le match fourni face aux Pelicans, pourtant privés de leur meilleur joueur, Anthony Davis, blessé au doigt.
Emmenés par deux pivots français (qui l’eut cru ?), Minnesota et New Orleans ont lutté pendant 48 minutes pour offrir un basket de qualité. Ils n’ont jamais réussi et sans Kevin Love (30 points, 14 rebonds et 5 passes), on se serait ennuyé ferme.
Love, justement, a posé les bases de son match dès le premier quart-temps avec 9 pts et 7 rebonds. La maladresse est déjà présente, mais avec l’énergie de Ronny Turiaf et des rebonds offensifs, les Wolves surnagent, un peu (23-16). Les Pelicans jouent longtemps sur un rythme de 25 % au shoot (35 % à la pause), difficile alors d’exister. En défense, ils commettent trop de fautes sur Love, qui se transforme en aimant poste-bas (47-35). Jamais les joueurs de Monty Williams n’avaient été peu productifs durant une mi-temps.
Love n’est pas sorti de la seconde mi-temps
Al-Farouq Aminu est remuant avec ses 18 pts et 12 rebonds, et comme Minnesota ne parvient pas à tuer le match, cela donne un match très moyen, mais serré à l’entame du dernier quart-temps (67-62). Love ressort alors de sa cachette et inscrit 6 pts de suite. L’intérieur des Wolves a joué toute la seconde mi-temps (43 min en tout), preuve que Rick Adelman n’avait pas de marge. Ce petit run est tout ce qu’il fallait à Minnesota pour l’emporter difficilement 88-77 et ainsi engranger une cinquième victoire en six matches. Pas la plus belle.