Vainqueurs de trois de leurs quatre derniers matchs à domicile, les Bobcats n’ont pourtant pas su trouver les armes pour répondre au défi physique imposé par les Bulls avec un Joakim Noah proche du triple double : 11 pts, 10 rbds et 8 pds. La faute aussi à un DJ Augustin revanchard, qui colle 15 points dans le money time face à son ancienne équipe. Score final : 89-87 pour Chicago, qui se reprend bien après le revers de la veille face aux Clippers.
Le scénario du match
Dans le sillage d’un énorme Al Jefferson, les Bobcats font jeu égal avec les Bulls et mènent 24-22 après 12 minutes de jeu. Le second quart sera plus compliqué pour les coéquipiers de Gerald Henderson. Dès que Jefferson rejoint le banc, ça chamboule toute leur attaque et les Bulls réagissent, notamment grâce au duo Augustin / Gibson. A la mi-temps, les deux équipes sont à égalité avec des défenses qui, sans surprise, ont pris le pas sur les attaques (39-39). Au retour des vestiaires, les Bulls tentent de faire basculer le match de leur côté. Carlos Boozer puis Mike Dunleavy mettent les Bulls dans une position favorable avant qu’Al Jefferson, encore une fois ne permette aux siens de rester au contact à la fin du 3e quart temps. (57-55) Les Bulls entament le dernier quart de la meilleure des manières en infligeant un 10-2 grâce au duo Snell-Augustin. Les Bulls stabilisent cet écart de 8-10 points et s’imposeront au finish (89-87) après un ultime baroud d’honneur de Charlotte.
MVP
DJ Augustin Le néo Bull aura été l’homme providentiel pour son équipe. Alors que les deux équipes étaient presque à égalité en fin de 3e quart temps, l’ancien Raptor a pris le match à son compte pour finalement scorer 15 points dans les dernières 12 minutes. Derrick Rose et Kirk Hinrich blessés, les Bulls ont en tout cas eu du nez en signant l’ancien Bobcat qui joue le meilleur basket de sa carrière.
Le fait du match
Le 4e quart temps de DJ Augustin Alors que les Bulls n’avaient qu’une courte avance, le meneur des Bulls a pris ses responsabilités dans le dernier quart pour donner la victoire à son équipe. Auteur de 28 pts, il s’est comporté en patron, maîtrisant le tempo quand il le fallait. Sa capacité à changer de rythme est un gros plus pour les Bulls.
La déception
Michael Kidd – Gilchrist De retour sur les parquets depuis une grosse semaine, l’ancien Wildcat continue d’être fruste en attaque. Sa mécanique de shoot est toujours suspecte et surtout, il ne participe pas au jeu offensivement. Avec la blessure de Kemba Walker, il doit faire valoir sur le terrain son statut de numéro 2 de la draft, et malheureusement il n’apporte pas grand chose…
La satisfaction
Taj Gibson L’intérieur des Bulls aura une nouvelle fois joué sa partition à merveille. Amené à prendre le relais de Joakim Noah, il a parfaitement répondu aux attentes placées en lui et a su libérer son équipe offensivement en première mi-temps. Peut-être le meilleur intérieur remplaçant de la ligue, et l’un des meilleurs défenseurs à son poste.
La stat
7 Meurtri par les blessures à répétition de ses joueurs (Rose, Hinrich…), Tom Thibodeau est contraint de jouer avec une rotation resserrée de 7 joueurs. Sur le banc, derrière l’inamovible Taj Gibson, le coach des Bulls donne de plus en plus de responsabilités à Tony Snell, le premier tour de draft des Bulls. C’est lui au début du 4e quart-temps qui va permettre aux Bulls de prendre une avance de 11 points.
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