Originaire du Maryland et ancien de Georgetown, Jeff Green est toujours surmotivé lorsqu’il retrouve Washington. Confirmation la nuit dernière puisqu’il réalise son meilleur match en carrière, avec 39 pts et 9 rbds. Epaulé de l’inattendu Phil Pressey (20 pts) et du clutch Gerald Wallace, Green permet aux Celtics de s’imposer après prolongation (113-111), gâchant le triple double de John Wall (28 pts, 11 rbds, 10 pds).
Epuisés par des matches à répétition, et privés de ses meilleurs arrières (Rondo, Bayless et Bradley), les Celtics sont donc parvenus à réaliser l’un des exploits de la soirée. On parle d’exploit car Washington est 5e, et parce que Boston restait sur… douze défaites en treize matches, dont dix de suite à l’extérieur !
Mais la « Green Team » a toujours du coeur, et surtout Washington est incapable de passer au-dessus des 50%. Un vrai blocage psychologique. Les partenaires de John Wall, trop égoïstes, étaient pourtant bien partis pour réaliser le hold up, en prenant l’avantage au milieu du 4e quart-temps. Mais tout cela manque de maîtrise, et Washington va tomber sous les coups de boutoir de Phil Pressey (5/6 à 3-points) et l’agressivité du tandem Wallace-Green. C’est d’ailleurs Wallace sur un drive côté droit qui va donner l’avantage aux Celtics (113-111) à 2.5 secondes de la sirène de la prolongation.
Le symbole de la prestation de Washington ? La dernière action du match avec un John Wall qui prend un 3-points sans conviction alors qu’il y a tellement de choses à faire, même en 2.5 secondes.
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