Nick Young refuse le surnom de « Swag Mamba »

Alors qu’il avait manqué un 3-pts décisif dans les toutes dernières secondes du match face à Cleveland mardi dernier, Nick Young s’est bien racheté depuis.

Face à Toronto, il a inscrit 15 de ses 29 points dans le dernier quart-temps. Cette nuit, c’est encore lui qui a envoyé les Bulls et les Lakers en prolongation grâce à 3 lancers-francs dans les ultimes secondes.

« Je me suis présenté sur la ligne en pensant : ‘OK, c’est dans ces moments que les grands joueurs se montrent’, » déclarait-il au micro d’ESPN après la rencontre.

Au final, les Lakers se sont inclinés mais on ne peut pas vraiment le reprocher à Young, auteur de 10 points dans les 10 dernières minutes.

Deux performances qui ont donné des idées aux reporters de Chicago puisque l’un d’entre eux a proposé à Nick Young de changer son pseudo, Swaggy P, pour celui de Swag Mamba.

« Swag Mamba ? Non, non. Je suis Swaggy P. Je ne veux pas être un serpent. Moi j’aime l’éclat des bijoux. Je suis un mec flashy. Regarde mon sac à dos baby, » plaisante Young.

Plus sérieusement, il est ensuite revenu sur la propension qu’ont certains médias à le considérer comme le Kobe Bryant du pauvre depuis quelques jours, mais aussi sur l’influence de ce dernier.

« Je ne peux pas jouer comme Kobe. Il n’y a qu’un Kobe, » avoue celui que le Black Mamba a pris sous son aile. « Kobe est un super mentor pour moi. Il me parle durant tout le match. Pouvoir apprendre du meilleur joueur dans son domaine, c’est formidable pour moi. Qui ne voudrait pas apprendre ou avoir un joueur comme Kobe dans le vestiaire. »

Si son nom est beaucoup associé à celui de Bryant ces derniers jours, un monde sépare encore Young de son idole et mentor. D’ailleurs, ses coéquipiers étaient-là pour le lui rappeler.

« Kobe fait plus qu’une passe, » lui balançait gentiment Jordan Hill, juste à côté de Young durant l’interview.

Il est vrai qu’à ce niveau, ce n’est pas encore ça puisque Young ne comptabilise que 3 passes décisives sur les 3 derniers matches. Les mauvaises langues ne se priveront pas pour dire que Young ne fait que suivre l’exemple de son maître…