En l’absence de Tyson Chandler, la défense sur le pick-and-roll est une catastrophe à New York. Cette nuit en a encore apporté la preuve avec le festival de Bradley Beal en fin de match, aidé par les problèmes de communication des joueurs de Mike Woodson, qui ne sont jamais sur la même longueur d’onde.
Bradley Beal profite des changements sur les écrans
Pour comprendre le dernier lay-up de l’arrière de Washington, il faut revenir à la fin du quatrième quart-temps. Menés, les Wizards s’en remettent à Bradley Beal, qui multiplie les picks-and-rolls avec Marcin Gortat au niveau de la ligne à trois points. La stratégie des Knicks est alors de changer sur les écrans et l’ancien de Florida en profite pour inscrire deux trois points qui ramènent son équipe.
Andrea Bargnani, bien plus lent que Tyson Chandler, a peur de se faire passer sur le dribble et il n’ose donc pas trop monter. Il laisse donc suffisamment d’espace au shooteur qui en profite pour dégainer.
Beno Udrih parle… mais personne n’écoute
Sur la dernière action, les Knicks changent donc de stratégie. Pas question cette fois de changer sur l’écran et d’offrir un nouveau tir à Bradley Beal face à Andrea Bargnani. Les défenseurs gardent leurs joueurs.
Washington met en place son pick-and-roll et Beno Udrih entend bien rester sur Bradley Beal. Pour cela, il anticipe l’écran et souhaite accompagner l’arrière adverse vers la ligne de fond. Il l’indique d’ailleurs à ses coéquipiers, avec sa main droite, pendant de longues secondes… sauf que personne ne regarde !
Andrea Bargnani couvre le pick-and-roll normalement et les autres Knicks restent bloqués sur leurs joueurs respectifs. L’aide espérée par Beno Udrih n’arrivera donc jamais, à la grande surprise des Wizards.
« Il n’y avait personne », s’étonnait Bradley Beal.
Marcin Gortat était lui aussi médusé.
« Je pense qu’ils étaient perdus. Je ne crois pas qu’ils étaient sur la même longueur d’onde défensivement car Beno voulait l’envoyer vers la ligne de fond. Je ne sais pas ce qu’ils voulaient faire ».