Rajon Rondo ne plaisantait pas lorsqu’il a annoncé que les Celtics étaient désormais son équipe. Même immobilisé par sa blessure au genou, le meneur veille au grain.
Grâce à lui, et malgré les défaites, les Celtics n’ont pas peur d’exploser en vol.
« Pas avec un gars comme Rondo dans le vestiaire », assure Jared Sullinger au Boston Herald. « Avec un gars comme lui dans le vestiaire, ça n’arrivera pas. »
Dernier rescapé du titre de 2008, Rondo peut notamment s’appuyer sur son expérience de la victoire, mais aussi du pire.
« Il a connu une saison terrible à Boston (2006-07, ndlr), et ensuite, ça a changé et ils ont gagné le titre. Un gars comme Rondo a tout connu et il comprend qu’on doit rester soudés pour gagner. »
Un futur coach ?
Souvent vu comme quelqu’un d’introverti ou un joueur un peu à part des autres, Rondo semble prendre son nouveau rôle de vétéran très à cœur.
« Il parle beaucoup, et il rappelle aux gars qu’une saison, c’est long », raconte Sullinger. « Tant qu’on reste soudés, on peut gagner des matches. Mais si quelqu’un explose, un autre va le faire, et puis un autre. Et alors nous ne serons plus une équipe. […] Rondo est sur notre dos là-dessus quasiment tous les jours. »
Tout proche d’un retour, Rondo devrait bientôt quitter son rôle sur le banc. Mais peut-être pourrait-il y revenir un jour.
« Rondo est un joueur unique. Honnêtement, j’imagine un avenir comme coach pour lui parce qu’il voit tout. »
Jason Kidd pourrait peut-être témoigner que les choses ne sont pas si simples. Mais dans l’immédiat, l’état d’esprit de Rondo ne peut faire que du bien à sa jeune équipe.