Pour Jeremy Lin, les Rockets sont encore en phase d’adaptation

Auteur de trois belles sorties à 31, 34 puis 21 points, Jeremy Lin vous dirait qu’il n’y a pas besoin de sortir d’Harvard pour comprendre d’où viennent les problèmes des Rockets.

Après dix matches, Houston est l’équipe qui perd le plus de ballons et, même s’ils maintiennent leurs adversaires à seulement 41.3% de réussite au shoot (3e de la ligue), ils encaissent tout de même 105.8 points par rencontre en moyenne.

Bref, pour Lin, les Rockets se cherchent encore.

« Au début de la saison dernière, James [Harden] et moi commettions énormément d’erreurs. Mais on n’était pas les seuls. Tout le monde essayait d’apprendre à jouer ensemble, » explique-t-il au Houston Chronicle. « Cette année, nous avons le même type de problèmes. On essaie toujours d’apprendre à mieux jouer ensemble mais il n’y a pas de problème de personnalités. Les gars s’entendent bien. »

Pour Lin, qui tourne à 28 points, 5 rebonds et 5 passes depuis 3 matches, il faut simplement être un peu patient et indulgent avec les Rockets qui ont dû revoir leur style de jeu depuis l’arrivée de Dwight Howard.

De même pour son cas personnel puisque l’ancien Knick refuse de céder à l’énervement alors que le coach lui préfère désormais Patrick Beverley au poste de meneur titulaire.

« Ils veulent que je sois agressif. Un facteur X en sortie de banc. C’est le rôle qu’ils m’ont confié, » explique-t-il. « Ce n’est pas parce que vous débutez le match que vous allez le finir. L’an dernier, j’étais titulaire et il y a plein de fins de match que je n’ai pas jouées. C’est un ajustement mais je suis toujours aussi reconnaissant à chaque fois que je rentre en jeu. »

Hormis Omer Asik et ses envies d’ailleurs, les Rockets n’auraient donc aucun problème d’égo et manqueraient simplement d’expérience. Si Lin a raison, alors les problèmes devraient rapidement être corrigés.