Si vous suivez un peu l’actualité informatique et/ou le tennis, vous avez sans doute lu que la fédération internationale avait décidé de réglementer l’usage de Twitter pendant l’US Open et les plus grands tournois. Une décision qui n’a pas spécialement convaincu Andy Roddick, le premier visé par cette restriction.
En fait, la fédé’ estime que le fait de Twitter pendant un tournoi, un match ou un entraînement, permet de donner des informations en ligne, susceptibles d’influencer les parieurs.
Cette interdiction, ou plutôt cet encadrement de l’usage de Twitter, prend de l’ampleur dans le sport. Lundi, la NFL aussi a demandé aux joueurs d’arrêter d’envoyer des messages 90 minutes avant un match, et jusqu’à la fin de la conférence de presse d’après-match.
De son côté, pour la NBA, David Stern cherche aussi la bonne formule. C’est ce qu’il a confié à notre confrère Marc Spears de Yahoo! Sports.
“Je pense qu’il y a un juste milieu entre utiliser Twitter avant un match et pendant un match. C’est une question de respect par rapport au sport, mais aussi par rapport à l’intimité d’une équipe. Ce n’est pas Twitter en particulier qui est visé mais bien les moyens de communication instantanée. Je trouve anormal qu’un joueur sur le banc puisse envoyer un email ou un SMS. Il faut donc réguler cet usage”.
Au-delà des problèmes soulevés par l’usage de Twitter pendant un match, Stern est aussi très attentif à son usage dans la vie privée, et notamment depuis les affaires Beasley et Marbury.
“On ne peut pas les arrêter. Clairement, ce ne sont pas les choses les plus intelligentes qu’ils aient faites. Mais, on ne peut pas réguler ça. Les joueurs postent des vidéos. Ils sont sur Facebook. Ils sont aussi sur Twitter. Ils sont comme tout le monde, et cela fait partie de leur vie privée. Je pense tout de même que l’ensemble de la ligue doit réfléchir à ce qu’ils soivent faire, et ne pas faire. Mais clairement, on ne peut rien imposer”.