Interview Jared Dudley : « Doc Rivers nous donne le feu vert »

Finaliste de conférence en 2010 pour sa première saison complète avec les Suns, Jared Dudley redécouvre un vestiaire de prétendant au titre. Après trois campagnes successives à au moins 10 pts et 3 rbds de moyenne, le shooteur presque bedonnant rejoint la colonie des role players formée par Doc Rivers. Successeur de Caron Butler dans le cinq majeur angeleno, Dudley est encore en phase d’adaptation, comme son équipe. Basket USA est allé discuter avec lui.

Son rôle

Il ne change pas trop en venant ici ! Il y a juste de meilleurs joueurs autour de moi. Certains matches j’aurais moins de positions, on a tellement d’options. Je dois être prêt à  prendre les tirs mais aussi à aider DeAndre et Blake à contrôler la raquette tout en laissant des espaces à Chris.

Les attentes du Doc

Le coach donne le feu vert à chaque joueur pour jouer sur ses qualités. Les miennes sont le shoot et la création : si je suis ouvert, je shoote, sinon je switceh et je fais en sorte d’en trouver une pour quelqu’un d‘autre. La défense, c’est surtout de la communication et la connaissance des qualités et défauts de ses coéquipiers. Je dois être présent sur les aides, les pick and roll et les rotations sur les écrans.

Son apport

Dans une équipe qui gagne des matches, tout ce que je peux faire pour aider le collectif sera mieux mis en valeur. Que ce soit les aides défensives, l’extra passe, les shoots importants, la communication. Pour aller loin en playoffs, il y a besoin de stars évidemment mais aussi de role players. Je l’ai bien vu avec Phoenix et pour moi être là c’est l’occasion de montrer ce que je peux faire au niveau supérieur.  J’ai hâte que la saison commence. Je ne suis pas nerveux, c’est juste une opportunité que je ne veux pas rater.

Son départ de Phoenix

Je suis heureux d’être là. La transition a été facile pour moi car je suis de San Diego, donc je reviens en Californie. Et puis j’aime Los Angeles et le coach. Il y a beaucoup de talent dans cette équipe, c’est une super opportunité pour moi. J’ai été obligé de quitter Phoenix mais pour être aujourd’hui dans une meilleure situation, donc ce n’était pas difficile.

Propos recueillis au Staples Center