Kyrie Irving content de pouvoir jouer en tant qu’arrière

On a souvent évoqué la tendance récente à faire d’arrières de formation des meneurs quand ils arrivent en NBA, ainsi que Russell Westbrook à Oklahoma City ou Victor Oladipo, le projet actuel à Orlando. Pour Kyrie Irving à Cleveland, c’est l’inverse !

Le meneur des Cavs a enfin pu jouer quelques bribes de matchs à l’arrière, décalé d’un cran aux côtés de son compatriote australien Matthew Dellavedova. Et le rookie de l’année 2012 a apprécié. Il en redemande.

« Pour la première fois depuis trois ans, je me sens à l’aise sur le poste d’arrière. Je connais chaque position sur le terrain et jouer à l’arrière me permet d’économiser de l’énergie que je dépense normalement à monter la balle et surtout en dribbles en tête de raquette pour lancer le système. Et puis ça ouvre des espaces pour nos intérieurs et pour nos shooteurs dans les coins”, explique-t-il à Ohio.com.

Associé à Jarrett Jack… comme Steph Curry l’an passé

Dans l’idéal, coach Brown espère pouvoir associer Jarrett Jack et Kyrie Irving, et ce d’autant plus que Jack est habitué à un tel dispositif, lui qui évoluait souvent avec Stephen Curry l’an passé aux Warriors. L’objectif est simple : donner à Irving un nouvel angle d’attaque et déstabiliser les défenses adverses.

« Ça offre à Kyrie une chance d’essayer de nouvelles choses et la défense doit s’y adapter. Il peut jouer sans ballon, en démarquage et surtout, ça nous donne deux joueurs capables de porter la balle et de créer du jeu. Avec Kyrie en arrière, on gagne en souplesse”, confirme Mike Brown.

Plus que capable de dégainer derrière l’arc comme il avait pu le faire durant le dernier All Star Weekend où il a remporté le concours de tirs à trois points, Kyrie Irving dispose de facilités évidentes pour postuler à du temps de jeu en tant qu’arrière (dont 39% à trois points l’an passé).

Cela dit, que ses fans ne s’inquiètent pas, meneur de jeu reste son poste de prédilection. Car, de toutes les manières, Kyrie Irving ne se pose pas tout à fait la question en termes de postes. Tout est dans l’attitude.

« Pour moi, ça ne change pas mon jeu d’être mis à l’arrière. Je ne pense pas à ce qui m’attend dans la peinture et c’est tout bonnement impossible pour un joueur NBA de penser comme ça. Je dois rester agressif et trouver mes tirs. C’est tout. »