Alors que l’Euroligue s’ouvre ce soir pour son club de Strasbourg, Vincent Collet, par ailleurs sélectionneur de l’Equipe de France, s’est entretenu pour le Journal du Dimanche sur son actualité chargée de l’été… et de la rentrée !
Avec le recul, il est d’abord revenu sur la performance des Bleus pendant le dernier Euro, concédant que le rythme a été infernal de bout en bout.
« Je ne suis pas malheureux quand je suis dans un contexte basket. J'y consacre de 60 à 70 heures par semaine. Pendant un Euro, on termine souvent les journées par du travail vidéo jusqu'à 3 heures du matin. Les plages de récupération sont rares. »
Mais pour Collet, l’essentiel n’est pas dans la poursuite d’objectifs monétaires, comme en atteste sa fiche de paye qui indique 50 000 euros pour la dernière campagne dorée (les précédentes étaient à 40 000). L’objectif était surtout de donner à la France le titre après lequel elle courait depuis si longtemps.
Du coup, quand on évoque le futur et donc la Coupe du Monde de l’été prochain, coach Collet prévient déjà ses ouailles : il faut garder la même mentalité et la même dynamique.
« Si Tony n'est pas là, il faudra que Nicolas vienne. Dans le cas contraire, il ferait une erreur. Je n'ai pas compris sa sortie [Batum a émis des réserves sur sa participation]. Il dit qu'il veut prendre les clés de l'équipe à terme, alors il doit apprendre à devenir le leader. Il s'est déjà retrouvé dans cette position aux Mondiaux 2010 [Parker avait fait l'impasse] et ne s'en est pas bien sorti. Aujourd'hui, il a plus d'atouts pour assumer. D'autant que si son équipe [Portland] continue à regarder les playoffs à la télé, il aura assez de temps pour récupérer… »
Sans illusion sur le cas Joakim Noah, Vincent Collet compte par contre poursuivre l’aventure en 2014 avec les héros de cet été slovène… pour ceux qui pourront venir.