Le coach des Celtics cherche toujours la bonne formule

Trois matches, trois cinq de départ différents, et trois débuts de rencontres manqués… Brad Stevens avait prévenu que la présaison serait un laboratoire, à la fois pour lui et les joueurs, et pour l’instant, il cherche toujours la bonne formule, en attendant le retour de Rajon Rondo.

« On se doit de mieux débuter les matches » prévient-il dans The Republican. « Si vous regardez nos matches, vous verrez qu’on a manqué nos débuts de mi-temps. Quatre sur six, ou peut-être même cinq sur six. Ce soir, Philadelphie a imposé son rythme dès le début, et lorsque vous y parvenez, les choses se passent généralement bien. »

Si le coach refuse de pointer du doigt tel ou tel joueur, en revanche, il tient à féliciter Gerald Wallace.

« Je pense que le plus important est de bien jouer ensemble sur de longues séquences. Parce qu’il faut qu’on soit capable de jouer en groupe sur de longues séquences. Je continue de penser que les efforts de Gerald Wallace font la différence, et je pense qu’il fait un boulot énorme comme leader. Beaucoup de gars font de bonnes choses, mais on doit encore beaucoup progresser. »

Autre satisfaction : Jared Sullinger, complémentaire de Kelly Olynyk, ou encore Phil Pressey qui donne du rythme à l’attaque des Celtics.

A l’inverse, Jeff Green déçoit avec un 8/28 aux tirs. Idem pour Courtney Lee (5/20 aux tirs) qui est dans la lignée de ses prestations de l’an passé.

Pour Avery Bradley, tous ces petits problèmes sont logiques.

« On commence seulement à se connaître et à se comprendre » explique l’arrière de Boston. « On a réussi de belles actions lors de cette présaison, mais ce soir, on a trop joué sur demi-terrain. Il faut qu’on soit tous sur la même longueur d’onde, et apprendre à faire circuler la balle. Beaucoup oublient les systèmes… »