C’est Jeanie Buss, pour le Los Angeles Times, qui a décidé de raconter comment Mike D’Antoni est arrivé à Los Angeles, pour remplacer Mike Brown. Dirigeante des Lakers, et fiancé de Phil Jackson, elle pensait comme tout le monde que l’ancien coach des Bulls reviendrait sur le banc…
D’abord, il a fallu virer Mike Brown, après seulement 5 matches de saison régulière.
« Mon frère (Jim) est venu dans mon bureau après avoir viré Mike Brown, et il m’a dit : Je suis désolé d’avoir engagé Mike Brown, mais je devais le laisser partir en payant son contrat, donc j’ai fait perdre de l’argent à la famille. Tu penses que Phil voudrait travailler avec moi ? »
Jeanie lui répond qu’elle n’en a aucune idée, et lui propose d’en parler directement avec lui. Jim demande donc, le vendredi, le numéro de téléphone de Jackson. Le samedi, Jim est invité chez Phil pour discuter. Mitch Kupchak, le GM des Lakers, est lui aussi de la partie.
« Phil m’a expliqué que le rendez-vous s’était très bien passé. Phil voulait avoir son mot à dire sur le recrutement, pas comme ses dernières saisons où il n’avait pas fait partie du processus de décision. Ils n’ont pas parlé d’argent, et Phil devait voir avec ses médecins et sa famille avant de prendre une décision. Il avait besoin de temps avant de prendre sa décision. »
En attendant, Jim Buss et Kupchak voient Mike D’Antoni et Mike Dunleavy. Jackson sait que D’Antoni est le meilleur pour Steve Nash, mais il se considère lui comme le meilleur technicien pour Dwight Howard. Pour Jeanie, Phil est prêt mentalement à revenir sur le banc où il a gagné 5 titre entre 2000 et 2010. Quelques heures plus tard, Jackson annonce à sa compagne qu’il accepte le poste.
Sauf que Kupchak a appelé Jackson d’abord, le dimanche, pour lui annoncer qu’ils avaient choisi D’Antoni. Jeanie et Phil n’ont évidemment pas compris, surtout qu’ensuite, de nombreuses rumeurs vont annoncer que Jackson voulait devenir propriétaire du club ou qu’il demandait un salaire indécent. Une situation qui a beaucoup touché Jeanie Buss, qui a très mal vécu durant les jours qui ont suivi.
« Deux jours après, on m’a viré de ma salle de sport, car j’étais en pleurs. Tout ça m’a blessé physiquement et mentalement. Pour moi, ce fut une trahison, j’étais dévastée. »