Gary Payton en remet une couche sur Michael Jordan et John Stockton

Il y a un an déjà, Gary Payton avait créé la polémique en estimant qu‘il préférait défendre sur Michael Jordan plutôt que sur John Stockton car ce dernier était « plus intelligent que tous les autres ». Sur Yahoo! Sports cette nuit, l’ancien meneur des Supersonics, notamment interrogé sur son intronisation au Hall of Fame ce dimanche, a remis ça :

« Les duels face à Jordan étaient un peu plus faciles [que contre Stockton]. Il me suffisait d’énerver Jordan pour qu’il me réponde. Je savais qu’il était très talentueux, et qu’il pouvait faire à peu près tout ce qu’il voulait. Mais Stockton, c’était encore un autre challenge. Quand tu me réponds sur un terrain, ça me donne envie de me surpasser. Mais John ne disait jamais rien, c’était impossible de savoir à quoi il pensait. Il continuait de jouer le pick and roll avec Karl Malone, et cela marchait à chaque fois ».

Ses conclusions sont donc sans appel.

« John Sockton est le joueur sur lequel j’ai eu le plus de mal à défendre dans ma carrière. J’essayais de lui parler, de le provoquer, mais il se contentait de me regarder, de demander un écran, et de me faire prendre une technique. Il n’y avait rien d’autre à faire. Je le respecte énormément pour cela, il m’a beaucoup appris ».

Ces propos n’ont évidemment pas manqué de faire réagir au sein du microcosme NBA. Ainsi, le nouvel ailier des Clippers, Jared Dudley, habitué à se frotter aux meilleurs attaquants de la ligue, n’a pas semblé comprendre l’avis du « Glove ». Sur son compte Twitter, il explique :

« J’adore Payton, mais ses commentaires sont risibles. Vous croyez vraiment que Stockton était plus difficile à défendre que Jordan ? MJ est de loin le meilleur attaquant de notre ère, il y a aussi peut-être Wilt [Chamberlain] ou Kareem [Abdul-Jabbar], mais croire que Stockton lui donnait plus de mal en défense, c’est dingue. Je peux comprendre que c’était un autre défi, mais pas qu’il était plus difficile à maintenir. MJ, c’est 30 points de moyenne ».

Et quand un internaute lui demande si Steve Nash, son coéquipier entre 2008 et 2012 à Phoenix, était si difficile à défendre, Dudley accepte de jouer le jeu mais reste fidèle à son point de vue :