Ils étaient 15 avant de disputer le Tournoi de Strasbourg, et ils ne sont désormais plus que 12 pour participer au tournoi d’Antibes, puis à l’Euro en Slovénie début septembre.
Vincent Collet a donc tranché, et l’aventure s’est arrêtée en Alsace pour Evan Fournier, Kim Tillie et Léo Westermann. Pour le site de la Fédération Française de Basket-ball, le coach de l’Equipe de France a accepté d’expliquer ses choix.
Joffrey Lauvergne plutôt que Kim Tillie
“Ce n’était pas des décisions simples à prendre, on a avancé progressivement. Pour le joueur intérieur, notre décision était arrêtée vendredi soir puisqu’on a pensé qu’il était indispensable d’emmener deux vrais pivots. Presque trois en fait, puisque Joffrey Lauvergne est d’avantage utilisé comme un poste 5.”
Charles Kahudi plutôt que Evan Fournier
“Quant au poste d’ailier, on s’est donné jusqu’à samedi, même si depuis le début de la semaine on avait déjà un a priori favorable par rapport à ce que Charles Kahudi avait fait depuis le début du stage en termes de férocité défensive. Et même si sur le tournoi il a baissé un peu de pied, on n’attend pas de lui qu’il soit présent à tous les matches, on attend des relais sur des missions défensives qui pourraient nous aider dans certaines circonstances. On a laissé un peu de temps à Evan pour qu’il puisse nous montrer ce qu’il pouvait faire, et je trouve d’ailleurs que sur les derniers matches il était plutôt en hausse. Il commençait un peu à se libérer, mais malgré tout pas suffisamment pour nous faire changer d’avis par rapport à ce qu’on avait vu avant. La question était tranchée samedi soir.”
Thomas Heurtel plutôt que Léo Westermann
“Sur le dernier poste, l’indécision a régné jusqu’au bout et on voulait se donner jusqu’à la fin du match. Ce dernier match devait nous servir à évaluer sachant que ce que Thomas Heurtel avait fait contre l’Allemagne à Mannheim, contre la Croatie samedi était plutôt bien, mais malgré tout il y avait un bémol défensif. Jusque là Léo Westermann était dans ce qu’on attendait de lui.
Après le choix se posait d’avantage en termes de complémentarité et d’attentes. On construit une équipe de France. Ce n’est pas une finale du 100m où l’on prend les 8 meilleurs coureurs. On essaie de faire l’équipe la plus forte possible, mais qui dit plus forte possible, dit complémentaire et surtout cohésion. On était plutôt sur une réflexion orientée sur la complémentarité. Ce que chacun pouvait apporter.
Ils sont différents : Thomas Heurtel est d’avantage créateur alors que Léo Westermann est dans un rôle d’organisateur. Léo Westermann affiche dans le jeu beaucoup de maturité mais je ne l’ai pas senti peser dans un contexte plus difficile. Ce qui allait dans son sens jusqu’à maintenant m’est apparu moins évident. C’était déjà le cas mardi soir quand l’Allemagne revenait. Thomas Heurtel avait montré des choses intéressantes dans la même situation. Les capacités de création de Thomas m’ont parues intéressantes.”