Delonte West veut une nouvelle chance en NBA

Malgré des contacts avec Memphis et les Knicks, Delonte West n’a toujours pas d’équipe. Pourtant, l’ancien meneur des Mavericks l’assure : il ne causera pas le moindre problème à qui voudra le recruter.

Viré par Dallas en octobre dernier, le meneur a profité de cet éloignement pour se ranger, se faire passer la bague au doigt et devenir papa.

« En un sens, c’est la meilleure chose qui me soit arrivé », explique-t-il au Boston Globe. « Ça m’a donné le temps de grandir. »

En plus de fonder une famille, West dit aussi avoir trouvé l’équilibre grâce à la foi. Maintenant, il espère juste une chance de retrouver les parquets.

« Je ne suis plus un jeune homme mais j’ai toujours beaucoup de basket de haut niveau à offrir. […] Je sais que mon jeu va parler pour moi et sur la personne que je suis. Je dois juste trouver une destination. Que ce soit garanti ou pas, ça n’a pas d’importance. Les équipes vont savoir ce que je peux apporter. »

Ne plus s’inquiéter des rires

Delonte West est lancé dans une opération rachat qui va au-delà de la saison dernière. En fait, tout a commencé en 2009, lorsqu’il a été arrêté sur une mobylette avec des armes à feu.

« Depuis cet incident, ça a été un combat de tous les jours. Pas avec les troubles mentaux, mais une bataille afin de devoir prouver qui je suis, pour prouver que je suis quelqu’un de bien. Mais ça va, si vous êtes quelqu’un de bien, vous n’avez pas grand chose d’autre à faire que d’être vous-même. »

Il s’est donc coupé des réseaux sociaux et des critiques.

« Vous pouvez dire cent bonnes choses puis en dire une mauvaise et tout le monde devient dingue. Donc j’ai abandonné ça. J’ai arrêté ma carrière dans le rap. Ça n’aidait pas non plus. […] Ce n’est pas une question d’argent. J’essaye de me défaire de cette image, mais ça me colle à la peau. J’ai décidé de ne plus m’inquiéter des rires. Je ne donne plus de munitions aux autres pour qu’ils puissent rire de moi. Je suis ici pour jouer au basket et montrer aux gens qui est Delonte West. »

L’histoire est touchante. Et à 30 ans, West a encore le temps d’y ajouter de jolies pages.