Depuis hier, l’équipe de France est réunie à Pau afin de préparer l’Euro slovène de septembre. Malgré les absences au poste de pivot, Nicolas Batum est confiant et vise haut, comme il l’a confié à l’AFP.
« On a un statut, de plus grandes attentes par rapport aux autres années. Cet Euro va être bizarre, contrairement au dernier qui était le plus fort de l’histoire. Il y a beaucoup d’absences, dans toutes les équipes, mais cela va être très relevé. Nous aussi, on a deux trois forfaits mais on a une équipe assez compétitive, qui n’a pas énormément de différences avec celle que l’on avait l’an dernier aux JO. On n’est pas décimé comme certaines autres équipes donc on a une carte à jouer ».
L’ailier des Blazers assure que l’essentiel est d’assurer la qualification pour les Mondiaux 2014 en terminant dans les cinq premières places du tournoi (voire les six premières si l’Espagne est présente).
Mais il vise beaucoup plus haut.
« On n’est pas n’importe qui. On peut perdre contre n’importe qui mais on peut battre tout le monde. Le minimum, ce serait une demi-finale. Une médaille serait l’idéal, la plus belle couleur, on l’espère, ce serait la continuité de 2011. »
Et pour en arriver là, Nicolas Batum veut se servir de tout ce que l’équipe a vécu ces dernières années.
« On a fait beaucoup d’erreurs ces dernières années, on a appris de ça. Il y a un mélange d’expérience avec Tony (Parker), Mike (Gelabale), Boris (Diaw), Flo (Pietrus) et moi et un renouvellement ou un retour de quelques jeunes comme Evan Fournier, Antoine Diot ou Andrew Albicy. C’est un bon mix. L’intégration des jeunes est bonne, on les a fait souffrir un peu niveau bizutage pour certains et on a encore quelques surprises pour eux ».