Gros plan sur Kelly Olynyk, la dernière trouvaille des Celtics

Révélation du début de la Summer League d’Orlando avec ses 19.7 pts, 7.3 rbds, 2.7 ints en 26 minutes, Kelly Olynyk (2m13, 22 ans) va-t-il bientôt mettre des GM sur la sellette pour l’avoir snobé lors de la dernière draft ?

C’est ce que s’amuse à penser par SMS un coach NBA, qui pendant les matches Celtics conversait via textos avec un confrère du Boston Herald. Pour un autre entraîneur, « la fierté de Gonzaga a fier allure. Je l’aime beaucoup. » Un troisième surenchérit : « Il est très agile pour sa taille ».

Le landerneau est déjà sous le charme du rookie des C’s mais Danny Ainge n’est pas surpris. Il connaît les qualités de celui qu’il a choisi en 13e position après avoir sciemment gagné trois places au préalable pour espérer piocher le Canadien.

« Il sait comment jouer, c’est un parfait joueur de complément. Il montre de très belles choses, sans non plus dominer. C’est juste son intelligence de jeu », commente le responsable sportif du Trèfle. « Je l’ai vu faire des passes que des vétérans de dix ans ne font pas. Je l’ai vu lire le jeu comme personne. Mais je ne veux pas susciter trop d’attente car pour moi c’est un joueur de complément, pas un go-to-guy ou un All Star. Pas encore en tout cas. »

Auteur de 21 pts, 9 rbds et 4 assists dans la victoire face aux Pacers, Olynyk savoure avec inconscience, sans franchement prendre au sérieux sa nouvelle cote de popularité.

« Je prends du plaisir. Je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre. J’avais bien vu des matches de Summer League à la TV mais ce n’est pas pareil. C’est plus rapide, plus physique. Je vis le rêve de beaucoup de gamins, je me sens béni», assure l’intéressé, avec son physique de guitariste de rock un peu geek sur les bords.

En Floride, Olynik a séduit pour son calme, sa lecture du jeu, son shoot et sa faculté à s’immiscer dans le trafic malgré son manque de muscles et de poids. Bon passeur pour 7 pieds, il peut se révéler d’un opportunisme redoutable, justement parce qu’il sait où se placer. Les tirs ouverts, il les prendra. Et les mettra.

Mais Olynyk est conscient que la NBA sera un autre niveau.

« Mais j’espère que tout ça me mettra en confiance pour confirmer pendant la saison. Le saut qui m’attend est encore plus grand et je sais que j’ai encore beaucoup de choses à travailler. Mais je pense pouvoir contribuer ».

S’il le dit…