Sur 30 équipes NBA, 12 ont décidé de changer d’entraîneur pour l’année prochaine. Le chiffre pourrait même monter à 13 si Doc Rivers quitte Boston. Une instabilité qui agace Gregg Popovich et Erik Spoelstra.
« L’état de notre profession est terrible à l’heure actuelle », explique le coach du Heat à ESPN. « Pour avoir du succès en NBA, il faut de la régularité. Quand il y a de multiples changements, c’est impossible de mettre en place une philosophie. Ce n’est pas une coïncidence et c’est pour ça que nous voyons les choses différemment ».
Même constat du côté de Gregg Popovich, à la tête de San Antonio depuis 1996.
« Ce système de changements perpétuels ne marche pas et vous pouvez le constater dans beaucoup de franchises. Quand ça n’arrive pas rapidement, les propriétaires s’agacent. Certains le prennent même personnellement, comme si c’était une honte de ne pas réussir comme ils l’ont fait dans leur entreprise ».