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Danny Green, l’homme de la seconde chance

NBA: Finals-Miami Heat at San Antonio SpursLe 19 octobre 2010, Danny Green est coupé par Cleveland, qui l’avait drafté au second tour un an auparavant. Un mois plus tard, San Antonio le récupère et Gregg Popovich lui promet un très long chemin.

Les Spurs recherchent en effet de l’aide sur l’aile et testent beaucoup de monde. Danny Green, bon défenseur et shooteur intéressant, est une des options pour les Texans qui se montrent honnêtes avec lui : il va lui falloir beaucoup travailler pour se faire une place. Il lui faudra faire des allers-retours en D-League, se contenter de quelques minutes de jeu et comprendre le système avant d’avoir un vrai rôle.

Des difficultés à accepter un statut de role player

Champion universitaire en 2009 avec North Carolina, convaincu depuis des années par son père qu’il a le talent pour briller en NBA, Danny Green se montre réticent face à tous les sacrifices envisagés. Alors, six jours après l’avoir signé, les Spurs le coupent à leur tour.

Être viré deux fois en un mois agit comme un déclic pour l’arrière qui appelle Gregg Popovich très vite et lui laisse un message sur son répondeur. Il est prêt à faire tout ce qu’il faut pour réintégrer l’équipe. Peu importe le rôle qu’on lui donnera, en NBA ou en D-League, il l’acceptera.

Quelques mois passent et en avril, les Spurs décident de lui donner une deuxième chance. Il part en D-League, joue beaucoup, reprend confiance. Après plus d’un an, Gregg Popovich a réussi la première étape : faire prendre conscience à son joueur qu’il devait accepter son statut de role player. Mais il a encore beaucoup de travail à faire et Pop fait appel à son coach universitaire, Roy Williams, pour lui expliquer.

« Avec Roy, on a été très honnêtes avec lui pour qu’il comprenne pourquoi on ne le gardait pas. Il sera coupé tant qu’il ne fait pas ça, ça et ça », explique l’entraîneur des Spurs à Newsday. « On a tous les deux été assez durs avec lui, mais honnêtes, pour lui expliquer où il en était. Il a pris les conseils et ça a plutôt bien fonctionné. Tout était dans sa tête, dans son approche, dans son agressivité et sa confiance ».

Le lockout éloigne ainsi Danny Green des Spurs. Il signe à l’Union Olimpija, en Slovénie, montre ses progrès et quand la NBA cesse sa grève, il retourne directement à San Antonio.

Une rareté : un joueur qui accepte de changer pour l’équipe

« Le plus important, c’était mon attitude. J’étais trop laxiste, j’avais besoin de jouer avec plus de pression. C’est quelque chose dont j’ai pris note et que j’ai pris en compte. J’ai essayé de changer ».

C’est la force de Gregg Popovich. Rarement un coach n’a autant « créé » de joueurs. Comme il le dit à ESPN, « les gens sont ce qu’ils sont » et ils sont peu nombreux, surtout en NBA, à vouloir changer. C’est pour ça que les Spurs préfèrent les joueurs internationaux. Parce que plongés dans un nouvel environnement, ils acceptent plus volontiers d’évoluer. C’est beaucoup plus rare avec les joueurs américains et le développement de Danny Green le montre bien.

Néanmoins, l’ancien Tar Heel a fini par accepter que s’il défendait dur, travaillait son shoot et se plaçait correctement en attaque, il pouvait être un role player décisif pour les Spurs. Devenu titulaire en 2011, il est désormais le meilleur marqueur de ces finales 2013 avec 18,7 points de moyenne à un hallucinant 16/23 à trois points (69,6% de réussite !). La parfaite illustration de la philosophie de Gregg Popovich : tout le monde n’est pas fait pour être une star. Mais tout le monde a un rôle à jouer.

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