LeBron James comprend les joueurs qui font du flopping…

L’histoire avait commencé durant la série contre Chicago. Le MVP en titre avait alors permis à Nazr Mohammed de retrouver la lumière des spotlights pour un bref instant : le temps d’une chute que le coach des Bulls, Tom Thibodeau, avait clairement affiliée à un flop.

« De la position où j’étais, j’ai simplement vu un gars faire un gros flop. Et je ne dirais pas un mot de plus là dessus. »

Depuis, les Pacers ont également rajouté des éléments au dossier avec Frank Vogel notamment, qui ne s’est pas caché en déclarant de but en blanc que le Heat était une équipe de « floppeurs ».

« Ils sont l’une des équipes qui utilisent le plus le flopping. C’est assez bien documenté, je n’ai jamais été en faveur du flopping. C’est un problème dans notre ligue, et Miami fait certainement partie des équipes qui ont le plus de joueurs qui le pratiquent. Je ne pense pas que ce soit bon pour le jeu et pour le spectacle en général. »

Résultat, Vogel aurait dû fermer la sienne (arf !) car il a récolté une prune de 15 000 dollars. Et pendant ce temps-là, LeBron James, évidemment visé par ces critiques, continue de nier tout en bloc.

« Je n’ai pas besoin de flopper. Je pratique un jeu agressif et le flop n’en fait pas partie. Je n’ai jamais été un de ces mecs là. »

Et pourtant, et pourtant ! Pour ne relever qu’une occurrence (dans la série face à Indiana), il y a bien eu cet écran porté sur DJ Augustin qui, bien qu’il lui rende au bas mot, 20 cm et 20 kg, a fait tomber le MVP sur les fesses… Du coup, le discours change un peu !

« Certains gars font ça depuis des années, uniquement pour prendre l’ascendant sur leur adversaire. Peu importe la manière dont on prend l’avantage sur un adversaire, si ça permet à l’équipe de gagner, il faut le faire… »

En d’autres termes, LeBron justifie le flopping puisque « la fin justifie les moyens »…