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Comment être MVP en 5 leçons par Kareem Abdul Jabbar

Question MVP, Kareem Abdul Jabbar s’y connaît. Avec ses 6 trophées glanés entre 1971 et 1980, il est le recordman dans l’histoire de la NBA devant Michael Jordan et Bill Russell (5 titres) ou encore Wilt Chamberlain et LeBron James et leurs 4 titres.

Après le quatrième titre de MVP de LeBron James, l’ancien pivot des Bucks et des Lakers a décidé de dresser pour Esquire les cinq points essentiels pour devenir un jour le meilleur joueur de la saison régulière.

L’éthique de travail

« Un MVP montre l’exemple. Le meilleur moyen est de montrer à ses coéquipiers combien on travaille. On laisse le côté superstar, et les fantaisies extra-sportives à la maison, pour se concentrer sur une chose : devenir un meilleur joueur dans une meilleure équipe. Tous les joueurs qui ont joué avec Kobe Bryant ont vu ses sacrifices. Il n’est jamais en retard à l’entraînement, il ne se plaint jamais, il veut toujours gagner. Un MVP travaille tous les jours. »

Être complet

« Les shooteurs shootent, ils marquent de points. Mais le scoring ne fait pas gagner des titres. Des MVP comme Larry Bird, Michael Jordan ou moi-même étions au top dans plusieurs catégories. Nos coéquipiers doivent pouvoir compter sur nous autrement qu’en marquant des points. Jordan a été meilleur intercepteur de la ligue, Bird était très adroit à 3 pts, et meilleur intercepteur de son équipe. En 1976, j’étais dans le top 3 des meilleurs marqueurs, rebondeurs, contreurs, et au pourcentage au shoot. Hakeem Olajuwon était un immense rebondeur, un grand défenseur en plus d’être le meilleur scoreur des Rockets. Seul Dirk Nowitzki ne correspond pas à ce profil type. C’est un grand shooteur, mais il n’a pas de grandes qualités au rebond, à la passe ou au contre. »

Jouer avec ses forces

« Malgré le fait d’être complet, il faut reconnaître ses faiblesses. On ne doit pas exceller dans chaque domaines (par exemple, Shaquille O’Neal aux lancers-francs), mais faire ce qu’on sait faire le mieux, le plus souvent possible et avec succès. Autre exemple, Bill Russell, qui était capable de contrer les shoots près du cercle. Il était aussi un grand rebondeur défensif. Cela voulait donc dire que l’équipe adverse n’avait qu’une seule chance de marquer. Russell avait taillé son jeu sur le rebond et le contre. Ce sont les forces de son jeu, et la meilleure manière d’apporter à son équipe. »

Impliquer son équipe

« Marquer des points reste la meilleure façon d’aider son équipe. Mais un joueur qui marque beaucoup sans impliquer ses coéquipiers, il rend les choses plus compliquées. LeBron James marque énormément de points, mais il ne force pas. Quand les autres joueurs sont libres, LeBron donne la balle. Il est un leader qui partage avec ses coéquipiers. Cela permet de construire une cohésion d’équipe, et de la confiance. Ces éléments permettent de gagner des titres. »

Ne pas avoir peur quand l’équipe a besoin de toi

« Beaucoup de matches en NBA se gagnent, ou se perdent, dans les dernières minutes. C’est un moment où les joueurs ne se battent plus seulement contre l’équipe en face mais aussi contre la peur, l’adrénaline, l’espoir et la fatigue physique. Cette combinaison explique pourquoi tellement de joueurs, même professionnels, perdent leur concentration, prennent de mauvais shoots, ratent des lancers-francs. Un MVP peut faire descendre la température pour mieux gérer tout ça. »

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