Impitoyable avec ses protégés, le New York Daily News compare Carmelo Anthony à Pat Ewing. Comme Ewing, Anthony ne parvient pas à gagner le titre avec les Knicks. Mais surtout, comme Ewing, Anthony reste persuadé que son équipe est meilleure que l’adversaire. Il y a 20 ans, Pat Ewing répétait ainsi inlassablement, malgré les éliminations face aux Bulls, que ses Knicks étaient les meilleurs. Mardi soir, « Melo » a tenu le même discours…
« Je continue de croire que nous sommes meilleurs qu’eux. C’est juste qu’on ne joue pas au bon niveau actuellement » a réagi l’ailier vedette des Knicks.
C’est vrai que les Knicks jouent mal, Anthony le premier. Mais c’est peut-être aussi parce que Indiana les fait déjouer, les dominant individuellement et collectivement.
« Comme à chaque fois, ça retombera sur moi. Je l’accepte » prévient-il, conscient que sa maladresse pèse sur la série.
Mais pour Anthony, le problème des Knicks est général, et il se situe d’abord en attaque.
« C’est plutôt frustrant que notre attaque ne soit pas capable de marquer avec les armes qu’on a. On en est arrivé à un point où il va falloir trouver une solution quelque part. »
Une chose est sûre, Mike Woodson soutient sa star, et réclame de l’aide de ses coéquipiers.
« On a assez de scoreurs autour de Melo. Je ne veux pas qu’on se comporte comme s’il était le seul à pouvoir nous en sortir. »