Alors qu’on l’attendait comme un facteur X de la soirée dans son duel face à Kevin Durant, Chandler Parsons est complètement passé au travers, à l’image de son équipe. Il a cumulé 9 points à 4/11 aux tirs en 24 minutes, mais a surtout été très tôt pénalisé par les fautes (3 à la pause).
Retour avec l’ailier des Rockets sur les enseignements de cette correction reçue des mains du Thunder.
Ce soir, les Rockets ont explosé en plein vol. Tout est parti de cette fin de 1ère mi temps catastrophique (un 20-7 cinglant)…
« C’est un résultat frustrant… mais ça reste qu’un match. On était encore dans le match [avant leur série en fin de second quart]. On n’a pas réussi à nettoyer le rebond. En attaque, on avait des positions ouvertes mais on a été très inefficaces. Et puis, nos balles perdues ont fini de nous enterrer. On a pas mal de trucs à bosser à la vidéo.
Le Thunder vous a proposé une défense où chaque défenseur changeait après les écrans. Est-ce que ça vous a posé problème ?
« Sur ce match oui. Mais ça devrait jouer à notre avantage. Quand leurs grands défendent sur nous, il faut qu’on prenne de meilleures décisions sur nos pénétrations. »
Vous étiez dans le match en second quart mais tu prends ta 3e faute…
« Oui, c’était vraiment une mauvaise chose pour moi. On était encore au contact et puis on me siffle cette faute… C’est extrêmement frustrant, car après ça, je me suis retrouvé sur le banc à ne rien pouvoir faire d’autre que regarder. Ça m’a un peu sorti de mon match. »
Les approximations et les erreurs étaient à trouver des deux côtés du terrain ce soir. Dans le fond, ça laisse de l’espoir pour la suite, non ?
« Je vais regarder tout ça pendant le trajet de retour [à Houston : les Rockets ont préféré rentrer en avion dès ce soir – vol de 50 minutes seulement, ndlr]. Il y a beaucoup d’aspects où on doit s’améliorer. Comme j’ai dit, ce n’est qu’un seul match. On est dans une série au meilleur des 7. On va apprendre de nos erreurs de ce soir. On a réalisé un départ poussif. Et ils ont réussi à capitaliser sur nos erreurs. Ils nous ont mis sous pression et de notre côté, on a raté les tirs ouverts qu’on avait. Mais il n’y a aucune raison pour qu’on joue aussi mal deux fois de suite contre eux. »
Propos recueillis à OKC