Pat Riley rêve de créer une dynastie de 10 ans avec le Heat

Après neuf saisons en tant que joueur et 24 en tant que coach, Pat Riley occupe depuis cinq années le poste de président du Heat de Miami.

Le Big Three, c’est lui mais pas seulement. Coach de Miami jusqu’en 2008, c’est encore lui qui avait choisi de confier sa propre succession à Erik Spoelstra. Un choix qu’il ne regrette pas pour plusieurs raisons, pas toujours sportives.

« Spoelstra se lève à 5 heures du matin, » rappelle-t-il au Sun Sentinel. « Moi, je me lève à 11 heures et je vais à mon bureau retrouver Andy Elisburg (GM) et Nick Arison (propriétaire). Nous nous asseyions et nous parlons de tout et de rien. On se contente simplement de regarder cette équipe gagner. »

Riley a beau jouer les blasés, difficile pour lui de masquer son plaisir et sa fierté.

Pourtant, après avoir gagné un titre en tant que joueur, un comme assistant et cinq comme coach, il ne pensait pas éprouver autant de plaisir à regarder son équipe tout écraser depuis les gradins.

« Ca fait 5 ans que je n’ai pas coaché. Je savais après 2008 et cette saison à 15 victoires que c’était fini. Mais je n’avais jamais réalisé que j’allais pourvoir profiter pleinement du fait de regarder les joueurs à l’entraînement, à l’échauffement ou en match. Les regarder célébrer et s’éclater. A ce stade de ma carrière, c’est une aubaine. »

A tel point que Riley en redemande !

« Je veux continuer d’apporter des pièces qui viennent compléter ce groupe et j’espère que nous pourrons avoir une sorte de période de gloire de 10 ans. Pensez à toutes ces équipes, les Celtics dans les années 60, les Lakers dans en 80 ou les Bulls en 90 et puis les Spurs. Tous ces gars ont été ensemble 8, 9 ou 10 ans. Si on peut garder ce groupe sur 8, 9 ou 10 ans, alors on va vraiment s’éclater. »

Suffisamment expérimenté pour savoir qu’il est impossible de se projeter aussi loin dans le temps en NBA, Riley apprécie chaque match, car on a tendance à l’oublier mais comme il le dit si bien :