« Ils ont besoin d’un coach, et je suis à la recherche d’un poste ».
Eddie Jordan, interrogé par téléphone, se dit aussi « soucieux » d’être sans boulot », et « coacher lui manque ».
« Ils », ce sont les Sixers. Battu par le Magic au premier tour des playoffs, Philly est à la recherche d’un entraîneur depuis que Tony DiLeo a annoncé qu’il préferait retrouver les bureaux et son poste de vice-president de la franchise.
Pour lui succéder, Eddie Jordan est semble-t-il le mieux placé même si des noms plus ronflants (Doug Collins, Jeff Van Gundy) sont annoncés pour coacher la bande à Andre Iguodala.
En fait, Jordan a un atout majeur dans sa manche : il connaît bien Ed Stefanski, l’actuel président de Philly. Les deux hommes ont travaillé ensemble pendant quatre ans lorsque Jordan était assistant aux Nets. Une collaboration fructueuse puisque Jason Kidd et les siens avaient atteint à deux reprises les Finals.
« On a bien travaillé ensemble, et on a eu beaucoup de succès. Maintenant, j’ai eu très peu de contacts avec les Sixers mais j’aimerais bien les voir avant le week-end » explique l’ancien coach de Sacramento et de Washington.
A priori, Eddie Jordan devrait donc être le premier entraîneur à passer un oral devant les dirigeants des Sixers.
Ce sera son second entretien après celui effectuée avec les dirigeants des Kings.
« Je n’ai pas à me plaindre. Je suis candidat à deux postes où je connais très bien les présidents. Franchement, je n’ai aucune préférence. Coacher en NBA, c’est tout ce que je souhaite ».