Les Spurs comptent dans leur effectif pas moins de 8 joueurs non américains, dont 3 Français.
Symbole que la NBA s’est internationalisée depuis maintenant plus de 10 ans. Mais contrairement aux joueurs, les coaches étrangers sont plus rares, inexistants même.
Une tendance qui va changer selon Gregg Popovich, le coach des Spurs.
« Il y a des grands coaches et des grands joueurs dans le monde entier maintenant. Je pense que tout le monde le voit. Ça a pris du temps à la NBA de le voir, pas en tant que ligue, mais surtout du côté des équipes, des coaches et des general managers. »
Les affronts des différentes compétitions internationales dans les années 2000 ont notamment ouvert les yeux des Américains sur le talent des autres pays du monde.
« Ils nous ont donnés des leçons pendant longtemps. Dans le shoot, les passes, le dribble, le jeu d’équipe et le mouvement du ballon, ils nous ont dominés. Cela apporte beaucoup à la ligue d’avoir ses joueurs étrangers. On peut alors voir ce qu’ils font. Ça aide le basket américain. »
Prochaine étape : voir des coaches européens en NBA ?
« Absolument. Il y a des coaches là-bas bien meilleurs que certains ici. »
On peut penser à Ettore Messina, par exemple, passé par les Lakers, ou encore David Blatt, le coach de la sélection russe.
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