La course au MVP : les 4 fantastiques

Chaque mardi, Basket USA vous propose le Top 5 des candidats au titre de Most Valuable Player 2013.

Carmelo Anthony. Kevin Durant. LeBron James. Chris Paul… Peut-on dire, alors que nous ne sommes pas encore à la moitié de la saison, que le titre de MVP se jouera entre ces quatre-là ?

Avec l’expérience, on sait qu’il ne faut pas s’emballer trop vite mais l’envie d’écrire que le nom du futur MVP 2013 se trouve forcément parmi ceux-là est grande. Chacun dans son style, ils évoluent actuellement sur une autre planète et ils nous régalent match après match.

On peut d’ailleurs vous avouer qu’il nous a été très difficile de les classer mais une chose est certaine, avec ces quatre-là, on ne peut pas faire d’erreur.

1. LeBron James

Bilan : Heat – 23v-9d  – 1er à l’Est
Stats : 38.3min, 26.5pts, 8.3rbds, 6.9pds, 1.5ints, 0.8ct, 2.8bps, 54.5% tirs, 41.1% 3pts, 73.8% LF

Certains sentent chez lui un manque d’envie mais comment reprocher cela à un joueur qui est le meilleur marqueur, rebondeur (son record en carrière), passeur et intercepteur de son équipe ? Sans oublier ses 54.5% et 41.1% à 3 points (records en carrière également).

Champion en 2012, LeBron James est plus serein, moins attendu aussi, mais certainement pas moins motivé. Simplement, on oublie parfois que la norme chez James représente l’inaccessible pour 90% des joueurs.

2 . Kevin Durant

Bilan : Thunder – 26v-8d  – 2ème à l’Ouest
Stats : 39.5min, 28.2pts, 7.8rbds, 4.3pds, 1.6ints, 1.2cts, 3.3bps, 51.7% tirs, 41.4% 3pts, 90.3% LF

Après quatre semaines consécutives en tête de notre classement, Kevin Durant retrouve la place du chasseur qu’il connait si bien. Avec 28.2 points, il marque plus que ces deux dernières années (où il a été meilleur marqueur). Mais ce qui est intéressant, c’est qu’il prend en moyenne 2 shoots de moins par match alors qu’il joue à peine plus. Une maturité qui se confirme avec ses meilleures moyennes en carrière aux passes, interceptions et contres.

Sans oublier son incroyable adresse puisqu’il maintient toujours le fameux 50-40-90.

3. Chris Paul

Bilan : Clippers – 27v-8d  – 1er à l’Ouest
Stats : 33.2min, 17.0pts, 3.6rbds, 9.3pds, 2.6ints, 0.0ct, 2.1bps, 48.0% tirs, 34.5% 3pts, 88.9% LF

Difficile décision que celle de placer CP3 sur la dernière marche du Top 3. Rendez-vous compte, on parle là d’un joueur qui ne joue « que » 33 minutes par match et qui pourtant, figure à la première place du classement des meilleurs intercepteurs et second à celui des meilleurs passeurs.

Le problème pour CP3, c’est qu’à force de jouer 30 minutes ou moins, ses stats sont moins fringantes que les autres. Déjà qu’il n’est pas facile pour un meneur de s’imposer dans cette catégorie (Derrick Rose et Steve Nash sont les seuls meneurs MVP depuis Magic Johnson)… Toutefois, le leader des Clippers monte en puissance et on ne serait pas étonné de le voir grimper dans les semaines à venir.

4. Carmelo Anthony

Bilan : Knicks – 23v-11d  – 2ème à l’Est
Stats : 36.8min, 29.0pts, 6.1rbds, 2.3pds, 1.0int, 0.5ct, 2.5bps, 46.6% tirs, 42.8% 3pts, 82.1% LF

Fraichement nommé joueur de la semaine, Carmelo Anthony poursuit son petit bonhomme de chemin. Problème, les Knicks sont moins dominants (6 défaites sur les 11 derniers matches) ce qui lui coute une sortie du Top 3, malgré ses 32.5 points de moyenne sur les 6 derniers matches.

Peut-il vraiment devenir le premier Knick depuis Willis Reed en 1970 à remporter le trophée de MVP ? Les superstitieux apprécieront certainement de savoir que c’est aussi cette année-là que New York a remporté son premier trophée de champion.

5. James Harden

Bilan : Rockets – 20v-14d  – 6ème à l’Ouest
Stats : 38.2min, 26.4pts, 4.2rbds, 5.3pds, 2.0ints, 0.5ct, 3.5bps, 44.9% tirs, 36.1% 3pts, 85.9% LF

Avant son arrivée, tout le monde voyait les Rockets finir au fond du trou, mais regardez leur bilan aujourd’hui. Il est plus que positif et James Harden n’y est pas étranger. Pourtant, il ne faut pas oublier qu’il était encore considéré comme un sixième homme (le meilleur, certes) il y a trois mois de cela. C’est peu de dire que la transition s’est faite à merveille. Malgré cela, le bilan, même flatteur, des Rockets l’empêche de venir sérieusement défier les mastodontes cités précédemment.

Mentions spéciales

David Lee, Tony Parker, Tim Duncan, Dwyane Wade, Russell Westbrook, Stephen Curry, Zach Randolph.