Josh Howard envoie Dallas en playoffs et Phoenix en vacances

C’est officiel : Dallas est qualifié pour les playoffs, grâce à sa large victoire (130-101) face à un Jazz toujours aussi catastrophique loin de ses bases. En deux matchs, les Mavs viennent d’inscrire 270 points (!!!) et ce succès est aussi synonyme d’élimination pour Phoenix, dont la belle victoire à New Orleans (105-100) est inutile.

Mais revenons sur ces Mavs, et plus particulièrement sur Josh Howard. Souvent blessé cette saison et décrié pour son attitude, l’arrière-ailier de Dallas est le grand bonhomme de la rencontre.

En fait, Howard s’est retrouvé KO après seulement huit minutes. La faute à Ronnie Brewer qui a confondu le ballon avec le visage de l’ailier des Mavs. Même au ralenti, il est difficile de commenter son geste, mais apparemment la paluche de Brewer va atteindre le nez et l’œil de Howard.

Pendant de longues minutes, il aura le nez en sang, puis peu à peu son œil gauche va se fermer, mais malgré cela, il va rester sur le terrain.

« Tant que je ne tourne pas de l’œil ou que je ne suis pas à demi-mort, je continue » expliquera-t-il.

Et tel un guerrier, il va donc se défoncer en défense pour voler 7 ballons (record en carrière) ! En revanche, en attaque, son 3/11 aux tirs n’est pas folichon. Mais il a des circonstances atténuantes.

« Je ne voyais rien quand je shootais ».

Il voyait tout de même assez pour capter 8 rebonds et donc voler 7 ballons. Et Rick Carlisle, le coach des Mavs, tient à lui rendre hommage.

« Josh a été super. C’est vrai qu’il n’a pas été très adroit mais voler 7 ballons, c’est énorme. Je ne sais même pas si j’en ai volé autant dans ma carrière. En plus, il a été décisif dans les moments importants du match. A chaque fois que Utah pouvait recoller au score, c’est lui qui a permis de refaire un break. Et puis, quel courage ! En deuxième mi-temps, il avait l’oeil complètement fermé ! »

Et voilà comment Howard, grâce à son courage, est sans doute parvenu à se faire pardonner auprès des fans et de son staff. Tant mieux pour lui.

Josh Howard face au Jazz