Avery Johnson : « Les joueurs ont peut-être estimé qu’un changement était nécessaire »

Depuis décembre, les Nets étaient en crise, avec 10 défaites en 13 matches. C’est donc avec une certaine logique sportive qu’Avery Johnson a été viré par Brooklyn. Une mauvaise passe accentuée par des relations tendues avec certains joueurs.

Mais avec 14 victoires et 14 défaites, les Nets sont toujours dans le positif avec deux séries bien distinctes : un mois de novembre encourageant, un mois de décembre catastrophique.

Il fallait, et faudra, donc attendre un peu pour connaître le vrai visage et le vrai niveau des Nets. C’est bien cela qui a surpris Avery Johnson.

« On ne pense pas être viré quand on est une équipe à 50 % de victoires » explique-t-il jeudi en conférence de presse, repris par le NY Post. « Mais c’est la décision du propriétaire, et quand on signe, on est au courant. »

D’autant que Johnson n’avait plus que 6 mois de contrat à faire avec Brooklyn et qu’il n’avait pas été prolongé. Les Nets n’ont pas été patients, voire justes, pour l’ancien coach des Mavs.

« Je pense que souvent, être coach est toujours injuste. On ne va pas toujours avoir un traitement juste, car nous ne sommes pas les propriétaires. Nous sommes les entraîneurs. On doit donc faire avec ce business et avec le respect des joueurs. »

« Le propriétaire a eu des retours des joueurs »

Si le respect n’est pas là ? Ou plus là, dans le cas de Johnson, dont les soucis internes avec certains joueurs ont probablement accéléré son éviction.

« Quand on n’a pas cela, que l’on a pas le soutien total de son propriétaire, cela ne peut pas fonctionner. Manifestement, les choses ont changé et le propriétaire a eu des retours de certains joueurs. Peut-être que les joueurs n’étaient pas heureux dans la direction dans laquelle nous allions. Ils ont alors, collectivement, décidé qu’un changement était nécessaire. »

Un changement brutal et qui doit servir d’électrochoc pour les Nets afin de remonter la pente rapidement. Quant à Johnson, son futur s’écrit en pointillé car les choses sont arrivées tellement vite.

« Je n’ai pas beaucoup d’option, car tout est arrivé vite. C’est l’anniversaire de ma femme ce soir (jeudi), on va aller dîner et ensuite on devra comprendre et voir ce qui va se passer. »