Deron Williams ne se sent pas encore à l’aise dans le système offensif de Brooklyn

Gêné par les blessures depuis qu’il a été transféré à Brooklyn, Deron Williams est beaucoup plus maladroit que durant ses années à Utah (39.6% de réussite contre 46.6%). Mais à l’entendre, le système offensif des Brooklyn Nets, basé sur l’isolation et le un-contre-un, ne l’aide pas non plus.

« J’ai été blessé la première saison », explique-t-il à ESPN, alors qu’il affronte Utah ce soir. « J’ai toujours été blessé depuis que je suis chez les Nets. Et je n’avais pas autant de talents autour de moi qu’à Utah ».

Sans oublier, donc, qu’il a dû s’adapter à un nouveau système de jeu qui lui correspond moins.

« Le système de Utah était génial pour mon style de jeu. Je suis un joueur de systèmes et j’adorais le système de Jerry Sloan. J’adorais l’attaque qu’on pratiquait là-bas. Nous aurions pu être une très bonne équipe mais nous n’étions juste pas assez bons défensivement ».

Chez les Nets, c’est l’inverse. L’équipe est solide en défense mais elle manque de fluidité offensive.

« Au lycée, mon coach n’était pas du genre à nous donner le ballon et à nous laisser jouer n’importe comment. Nous étions une équipe de systèmes. Nous avions des principes de jeu sur lesquels nous nous appuyions. À l’université, nous pratiquions la « motion offense ». Il y avait beaucoup de coupes, beaucoup de passes, beaucoup d’écrans. Je suis habitué au mouvement donc je dois m’adapter. Ça vient ».

Entre les lignes, on comprend que Deron Williams trouve le système d’Avery Johnson, fait d’isolations et de un-contre-un, trop basique. Néanmoins, il n’a pas d’autre choix : il doit s’y faire.

« Je crois que je peux m’adapter à tout. Nous sommes une équipe jeune et tout n’arrive pas immédiatement. Nous sommes en décembre et nous allons continuer à travailler ».