À Minnesota, le fait qu’une bonne partie de l’équipe soit composée de joueurs blancs avait fait grincer quelques dents. Mais au sein de l’équipe, c’est plutôt un sujet de plaisanterie.
« Dans l’équipe olympique, on me chambrait parce que j’étais le seul blanc », explique ainsi Kevin Love à Yahoo! Sports. « Grâce à ça, je peux leur répondre. Il y a beaucoup de gens qui disent que nous ressemblons aux vieux Boston Celtics ou aux Minneapolis Lakers ».
Alors que la NBA est composée à 78% de joueurs noirs, Minnesota a presque inversé ce pourcentage puisqu’il n’y a que cinq joueurs noirs sur quinze, dans l’effectif.
« Quand il évoluait avec les Boston Celtics, Bill Russell disait qu’il pouvait faire jouer deux joueurs noirs à domicile, trois à l’extérieur et cinq quand il fallait revenir au score. Chez nous, on peut faire jouer quatre joueurs blancs à domicile, trois à l’extérieur et un quand il faut revenir au score. C’est ma petite blague sur le sujet ».
Mais pour l’intérieur All-Star, ce n’est qu’une affaire de circonstances. Il rappelle d’ailleurs que l’équipe a tout fait pour signer Nicolas Batum avant de devoir se rabattre sur Andreï Kirilenko. Et que la franchise voulait également Jordan Hill, qui a préféré rester à Los Angeles.
« C’est juste comme ça. Tous nos joueurs ne sont pas nés aux Etats-Unis non plus. Bien sûr, les gens nous regardent et se disent qu’on a une tonne de joueurs blancs. Mais il n’y a rien de prémédité. C’est idiot de nous regarder en pensant à ça ».