Rasheed Wallace : « Je n’étais pas à la retraite… »

Pour la première fois depuis 1999, les Knicks débutent une saison sur trois succès de rang et un presque quadragénaire à l’embonpoint encore trop évident n’est pas étranger à cette réussite. Pourtant cette grande gueule de barbu prompte à vociférer sur les arbitres comme ses coéquipiers et adversaires n’a joué que 21 minutes. Il a scoré 16 pts, dont un tir primé au buzzer en fin de quart-temps, et pris 6 rebonds après avoir été jugé hors de forme en pré saison et éloigné des parquets. Cette fois-ci, c’est sûr, le Sheed est de retour et New York savoure.

« J’ai pris deux ans loin de la NBA, pas deux ans de retraite. C’est différent », rectifie Wallace dans le New York Post, qui a continué de tâter du parquet à Chapel Hill.

Si sur les parquets, l’impact relève plus de la galerie pour satisfaire les fans demandeurs, dans la vestiaire l’influence du champion 2004 est énorme.

« J’essaye de faire en sorte que tout le monde reste concentré sur le plan de jeu. Parfois l’arbitre ne va pas siffler une faute sur un gars, il faut continuer à jouer et montrer au tableau d’affichage que tu es le meilleur », assure le Tar Heel.

Tyson Chandler : « Rasheed permet de recadrer tout le monde »

Une certitude, le Sheed a conquis tout le monde.

« Il fait tout ce que nous lui demandons. Il ne peut pas jouer beaucoup mais quand il est là, ce sont des minutes de qualité », juge lui Mike Woodson, souriant et évidemment satisfait de compter sur un spécialiste défensif en plus de Tyson Chandler.

C’est dans son rôle d’aboyeur que l’ancien Celtic excelle.

« Ce que je dis aux gars c’est que si ma vitesse et mon agilité ne sont plus les mêmes, je suis toujours capable de parler », développe le Sheed.

Une analyse confirmée par Chandler :

« La saison passée j’étais un peu la seule voix à vraiment compter dans ce domaine. Là parfois quand je me concentre sur une partie du terrain, j’entends Rasheed sur le banc et çà me permet de recadrer tout le monde. »