Il est loin le temps où l’on craignait de voir Evan Fournier envoyé en D-League. Plus les semaines passent et plus le rookie semble s’attirer les compliments. À tel point que George Karl n’en arriverait presque pas à lui crier dessus.
« Il ne fait pas beaucoup d’erreurs, donc je ne peux pas vraiment beaucoup lui crier dessus », explique le coach au Denver Post. « Pour un jeune joueur, je pense qu’il a un cerveau. Il sent le jeu, voit le jeu, pense le jeu. »
Les louanges de Karl se sont traduites par du temps de jeu pour le Français dans le dernier quart temps de son premier match. S’il admet qu’il a été surpris d’être appelé à ce moment de la rencontre, Fournier n’a pas été décontenancé.
« Quand le coach a dit mon nom, je me suis dit, ‘OK, je dois aller bosser.’ Je n’étais pas nerveux, j’étais concentré, je pense que c’est mot. Le basket est un jeu, vous n’avez pas à être nerveux. Je voulais juste aider l’équipe à gagner, donner quelque chose à l’équipe. »
« Evan doit être prêt à tout moment »
Cela tombe bien que l’ancien de Poitiers ne soit pas impressionné car son coach pourrait faire encore appel à lui.
« On cherche une rotation qui gagne », précise Karl. « Quand Danilo Galinari est dehors, ça vous donne un espace. Quand Wilson Chandler joue des minutes limitées, ça vous donne un autre espace. Donc Evan et Jordan Hamilton doivent être prêts à tout moment. »
Oui, il est loin le temps où Fournier était annoncé comme destiné à la ligue de développement. Et s’il encore une preuve qu’il a séduit Denver, George Karl a lâché un dernier compliment pour la route.
« Tous les jours, il fait tout ce qu’il a à faire pour devenir meilleur. C’est déjà un grand pro. Il est probablement un shooteur au-dessus de la moyenne actuellement. Je pense qu’il sera un bon shooteur d’ici la fin de la saison, et il pourrait devenir un très bon shooteur un jour. »