Charles Barkley raconte comment il s’est fait insulter par Michael Jordan

Au mois de juin, Charles Barkley avait raconté s’être fait incendier au téléphone par Michael Jordan après avoir publiquement critiqué les qualités de GM de His Airness. Il se trouve qu’il ne plaisantait pas. Mais alors pas du tout.

« J’avais l’impression que mon nom c’était « fils de p*** »  et « e***** de ta mère », mince, je ne pouvais même pas placer un mot », raconte Sir Charles à ESPN Radio. « Je lui ai dit, ‘mec, je ne peux pas aller à la radio et dire que tu as fait du bon boulot. »

Barkley n’a rien contre son ami Jordan. Au contraire.

« Personne ne veut voir Michael bien faire plus que moi », assure-t-il.

Jordan mal entouré ?

Mais le problème selon l’ancien Suns, c’est que Jordan n’est pas bien entouré et qu’il pensait, comme tous ses proches, que Barkley devait aller dans son sens.

« Une des choses vraiment difficile avec le fait d’être célèbre, c’est qu’avec vos amis, vous payez les factures, ils volent dans votre jet privé… Très peu de vos amis ne vont pas être d’accord avec vous. »

Comme à son habitude, Barkley ne se prive donc pas de donner ses conseils.

« Il doit embaucher des gens autour de lui pour l’aider à prendre de meilleures décisions sur le plan basket. »

Jordan a déjà un peu écouté ce conseil en cédant du pouvoir sur les Bobcats. Peut-être un premier pas. Pour ce qui est de l’amitié entre les deux hommes, même si Barkey annonce qu’ils sont « cool », il semblerait qu’un peu de temps soit nécessaire pour que tout redevienne normal.

« Je pense que Michael doit se calmer… parce qu’au final, j’avais raison. »

« Michael est un gros radin »

En tout cas, une collaboration n’est pas à l’ordre du jour.

« Je lui dirais : ‘Michael, tu n’as pas les moyens' », lance Barkley quand on lui demande ce qu’il répondrait à une offre d’emploi du patron des Bobcats.

On lui fait alors remarquer que Jordan a les moyens. Mais rien à faire.

« Laissez-moi vous dire une chose, Michael est plus radin que n’importe qui, croyez-moi ! »

Voilà qui ne va peut-être pas calmer les choses.