Ryan Hollins, le col bleu des Clippers

Drafté en 2006, Ryan Hollins est revenu dans sa ville natale cet été, avec un CV pas franchement ronflant : 4,2 pt et 2,2 rbds en 13 minutes de moyenne dans déjà cinq équipes différentes. Boston l’a fait venir la saison passée pour renforcer sa raquette, mais l’expérience (2,8 pts et 1,7 rbd en 15 rencontres) n’a pas franchement séduit le Doc et le staff des C’s. Retour à la case départ pour l’ex-big man de UCLA. Signé pour un an et 800 000 dollars par les Clippers, le natif de Pasadena s’offre plutôt un retour aux sources.

Et visiblement, ça lui réussit. Pour l’instant. Son rebond offensif et son contre sur Randy Foye en fin de match face au Jazz ont scellé le succès de la Clipper Nation, ravie de pouvoir compter sur l’apport du pivot remplaçant. Auteur de 5 rbds, 5 contres et 4 points en 20 minutes, le Bruin séduit ses coéquipiers.

« Il est actif. Il n’a pas tout le temps un super timing mais il faut que l’adversaire lui mette un grand dessus. Son contre sur Randy montre ce qu’il peut nous apporter », commente Viny Del Negro.

« Je suis là pour produire ce genre de performance. C’est mon boulot : prendre des rebonds, contrer, patrouiller en second rideau pour nettoyer la raquette et couvrir mes coéquipiers », assure pour sa part l’ancien Bobcat.

Si Lamar Odom ne revient pas en condition physique raisonnable, Hollins aura du temps de jeu.

« Quand tu es le plus grand sur le parquet, tu dois faire ce que je fais pour justifier tes minutes. Je dois être actif autour du panier », précise le néo-Clipper.

Ronny Turiaf a-t-il du souci à se faire pour son temps de jeu ?